Réserver son énergie à la mobilisation de chaque cellule de son corps au service du processus de guérison

L’énergie est, face à bien des situations, la clé de la réussite. Encore faut-il savoir la mobiliser correctement et bien la diriger.

En bons combattants qu’ils ont toujours été, certains assimilent la survenance d’une grave maladie comme un nouveau défi à affronter. Une sorte de challenge contre l’adversité. Un challenge comme ils en ont tant eu à relever.
Ils vont donc tenter de cerner le mieux possible leur adversaire et se préparer à lui rendre coup pour coup : ils relèvent les manches, ferment les poings, bombent le torse, et se raidissent. Ce faisant, ils se plongent dans une énergie négative en nourrissant le plus souvent une colère destructrice.
En adoptant cette attitude, quelques uns remporteront un (voir plusieurs) succès sans toutefois effacer les causes profondes qui ont présidé au déclenchement du conflit. Ils connaitront peut-être des périodes de rémission mais ni le mental, ni l’esprit, n’auront baissé totalement la garde.
Au final, les personnes agissant de la sorte auront beau se croire très fortes, dures au mal, courageuses et tenaces, en entrant dans une logique de combat aveugle contre leur cerveau, elles se combattront elles-mêmes et puiseront inlassablement dans leur réservoir d’énergie vitale. Chaque nouveau coup asséné à la maladie demanderont de plus en plus d’efforts, au point de résonner si fortement en elles qu’ils en deviendront des agents destructeurs de leur état général.

En conséquence, et vous vous en doutez bien, l’affrontement aveugle n’est pas la meilleure tactique à adopter. Le cerveau est l’adversaire le plus redoutable qui soit: enjôleur, menteur, sournois, plus fort encore que Macchiavel, il connait toutes les ruses et les stratégies d’évitement pour mieux frapper dans le dos.
Alors, comment se comporter ?
L’esprit, le mental, et le corps entretiennent des relations si étroites, qu’ils forment un trio indissociable. Ainsi, dans ce genre de situation, le corps à corps ne suffit pas.
Sans nul doute, accueillir et chercher à comprendre afin de mieux mobiliser ses ressources est la démarche à entreprendre. C’est en conscience qu’il est nécessaire de se lancer sur le chemin de sa guérison, pour que chaque cellule du corps soit littéralement “habiter” par cet objectif.

 

Pour découvrir la 3è notion à intégrer, cliquez ici :  “Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes”