La victoire d’Alice sur une maladie auto-immune
Le 24 février 2016, une première crise subaiguë d’une maladie auto-immune non identifiée m’a rendue, en quelques heures, tétraplégique avec perte sensorielle totale, et perte partielle de la vue et du langage. Après avoir séjourné en soins intensifs, puis en réanimation, être anticipée comme bientôt décédée par des médecins dépassés par la situation, j’ai été prise en charge dans le service des maladies orphelines et auto-immunes de l’hôpital de La Timone. Ma guérison totale est passée par un cheminement personnel pour m’auto-guérir, en complément des soins dispensés par le personnel médical. Cela a si bien fonctionné que je suis sortie de l’hôpital le 31 mars 2016 sur mes deux jambes, et après une période de rééducation réduite, j’ai pu reprendre mon travail à mi-temps le 6 juin de la même année.
Je reste un mystère pour le personnel médical qui m’a suivie, pour lequel ma rémission complète si rapide est un vrai miracle.
Comme le disent les médecins, 50% de la guérison est dû au mental, 50% au traitement. J’ai eu la chance, l’énergie, la volonté, l’instinct de survie pour que ces 50% de « mental » me conduisent à recouvrer l’intégralité de mes capacités (voire plus).
Cela n’a rien de miraculeux, quand on sait l’effet que les pensées et les émotions ont sur le corps. Connaître les ingrédients d’une recette n’est pas suffisant pour obtenir un bon plat. Il faut savoir les doser, les adapter à notre goût, apprendre le « coup de main » – ce qui implique chercher de l’aide à l’extérieur, refaire la recette encore et encore tant que le résultat n’est pas probant. C’est l’histoire de ma guérison.
Pour connaître le témoignage saisissant d’Alice et ce qu’elle a retenu d’essentiel sur son chemin de guérison, cliquez ici.
« Un grand merci pour toutes ces infos. Et quel beau message d’Alice !!!! C’est hyper enrichissant….enfin, peut-être parce qu’à titre personnel ce sont des sujets qui me passionnent depuis près de 20 ans.
Je suis bien d’accord avec ce qu’à écrit Alice, les médecins peuvent penser ce qu’ils veulent, tant que rien n’est fini, il faut y croire et se battre. Et le moral est fondamental.
Tout travail personnel est indispensable pour aller au-delà des difficultés qu’on rencontre mais cela est justement un travail personnel. Alors, celui que j’accompagne a maintenant tous les éléments en main et je le laisse évoluer avec toutes ces « clés ».
Je l’accompagne bien évidement , mais il faut -moi aussi- que j’apprenne à ne pas trop le materner et lui laisser faire ces choix et c’est parfois pas si facile que ça . »
Julie