Distinguer symptôme et maladie – rétablir le déséquilibre intérieur

Lorsque l’on est touché par une maladie chronique, par une déficience immunitaire, ou par une dégénérescence neurologique, apparues au cours de la vie, pour se lancer dans un processus de guérison, il est primordial en tout premier lieu de distinguer le symptôme de la maladie.
Et pour bien le comprendre, il n’y a pas de phrase plus simple que celle-ci : le symptôme est la manifestation extérieure de l’existence d’une maladie.
Mais alors, qu’est-ce que la maladie, si ce n’est pas le symptôme ?
Prenons une image concrète pour être tout à fait clair : on peut dire par exemple que le vomissement est dans certain cas un dérèglement gastrique.

Dans un deuxième temps, il faut accepter que la maladie n’est pas une fatalité, elle n’arrive jamais par hasard. Le cerveau n’a pas la vocation d’un pyromane qui s’incendierait par plaisir. La maladie est le fruit d’un dérèglement de notre organisme. Il peut avoir de multiples causes physiologiques pouvant être liées, à nos habitudes comportementales, à nos schémas de pensées, à nos croyances, à nos émotions et plus précisément à nos peurs.
Le ou les symptômes sont l’expression de ce dérèglement. Inutile de chercher à les faire disparaitre artificiellement. Car si le dérèglement persiste, ils renaîtront sous d’autres formes, qui seront souvent de plus en plus virulentes.

Il est donc nécessaire dans un troisième temps d’intégrer que, quels qu’ils soient, les traitements thérapeutiques ne pourront être d’un soutien total et permanent que s’ils sont accompagnés d’un changement de mode de vie ; qu’il soit psychologique, alimentaire, environnemental, spirituel, … ou encore tout à la fois. Ce sont ces changements qui vont permettre ce rééquilibre intérieur dont nous avons tant besoin.
Mais comment opérer ce rééquilibre ?
Tout d’abord, les symptômes sont partie intégrante du processus de guérison. Rien ne sert de les éradiquer sans avoir identifié leur origine. Ils ne forment que le 1er rempart d’une forteresse qui se voudrait imprenable et surtout ils montrent comment se lancer à l’assaut. Ensuite, il n’existe pas d’autres moyens que celui de plonger en son for intérieur pour balayer les causes du déséquilibre à la manière d’un scanner.
Nous connaissons parfaitement les questions à se poser. Encore faut-il avoir l’envie et la lucidité de le faire et de tenter d’y répondre : Suis-je en accord avec mes valeurs profondes ? Ai-je une hygiène de vie correcte ? Ma vie professionnelle me satisfait-elle ? Mes loisirs sont-ils ceux qui me tiennent à coeur ? Suis-je bien entouré ? … On peut les résumer en une seule question : sur quelles fondations ai-je bâti ma vie ?

Le processus est incontournable. Cependant, nous sommes bien d’accord : plus facile à dire ou à écrire, qu’à faire. Et évidemment, encore faut-il posséder toutes ses facultés mentales…

 

Pour découvrir la 3è notion à intégrer, cliquez ici :  “Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes”