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3. Écouter les symptômes

Soigner la douleur chronique : la recherche progresse !

février 6, 2019Alice Svadchii1437 views
neurones

Des chercheurs de l’université de Stanford viennent d’identifier les neurones responsables de l’expérience émotionnelle négative provoquée par la sensation de douleur. Cela ouvre une porte aux traitements contre la douleur chronique, qui soulageraient ainsi des millions de malades dans le monde. Mission Guérison fait le point dans cet article.

Si vous marchez sur un clou, les neurones de votre cerveau enregistreront deux choses :

  • Il y a une sensation physique de transpercement de votre pied,
  • Cela n'est pas agréable.

Une équipe de scientifiques de l'Université de Stanford a identifié un faisceau de cellules cérébrales chez des souris responsables de ces émotions négatives de la douleur ressenties par le cerveau.

La recherche sur la douleur se concentrait jusqu’à présent surtout sur les neurones et les molécules qui se trouvent en première ligne du processus de la perception de la douleur - les cellules des nerfs qui traitent les piqûres, les coupures, les brûlures, etc. et qui transmettent un message de menace physique au cerveau.

Grégory Scherrer et Mark Schnitzer ont donc décidé d’étudier ce que le cerveau fait de cette information. En effet, ce n’est pas parce que le stimulus douloureux est détecté par les nerfs que cela cause une émotion négative. Ils ont donc entrepris de trouver les cellules dans le cerveau qui sont derrière la douleur désagréable.

Grâce à l'imagerie cérébrale animale et à des tests moléculaires, les chercheurs ont découvert un ensemble de cellules dans l'amygdale, une région du cerveau classiquement associée aux émotions et à la peur, qui semble fonctionner spécifiquement comme un interrupteur marche-arrêt pour l'aversion à la douleur. Et bien que la découverte ait été faite chez la souris, il y a tout lieu de penser qu'elle pourrait un jour servir de cible thérapeutique pour le traitement de la douleur humaine, puisque la souris et l'amygdale humaine fonctionnent globalement de la même façon.

Leur hypothèse de travail est que les patients souffrent davantage des désagréments émotionnels de la douleur, plutôt que de la sensation de douleur elle-même. Ainsi, les traitements pourraient cibler l’atténuation de la douleur émotionnelle, au lieu de se concentrer sur la sensation physique de douleur.

Un article décrivant les résultats de l'étude a été publié le 18 janvier dans le magazine Science.

Voici, résumée de façon très synthétique, la manière dont s’est déroulée l’expérience.

Tout d’abord, les scientifiques se sont attachés à rechercher, dans l’amygdale de souris de laboratoire, les neurones qui sont actifs pendant une brève stimulation de la douleur - comme une goutte d'eau chaude, mais non brûlante, appliquée sur une patte. Ils ont constaté que les neurones actifs exprimaient davantage un gène spécifique appelé c-Fos.

"Mais cela ne fait que vous dire que ces neurones étaient actifs à un moment donné, et ce n'est pas assez précis ", a dit M. Scherrer.

Les chercheurs ont donc mis en place une piste divisée en trois bandes invisibles : à l'extrême gauche, les souris marchaient sur du froid, à droite, sur du chaud, et au milieu, sur un terrain tempéré. C’est un peu comme si on vous demandait de marcher brièvement pieds nus sur la chaussée en ou en été.

Les souris normales qui marchaient sur la piste apprenaient graduellement que la voie du milieu était tolérable, tandis que les deux autres étaient désagréables. Dans un autre groupe de souris, les chercheurs ont inactivé les neurones de l'amygdale, responsables des émotions négatives associées à la douleur. Ces souris pouvaient marcher sur le chaud et le froid sans être gênées par la température. Pourtant, elles n'étaient pas privées de leurs sensations physiques mais, d'après Gregory Scherrer, « la douleur n'était plus désagréable pour elles. »

Les scientifiques ont repris leur première expérience, et ont à nouveau fait couler une goutte d'eau chaude sur la patte d'une souris dont les mêmes neurones avaient été inactivés. Elle retira bien sa patte, prouvant qu'elle avait ressenti le stimulus douloureux / désagréable ; mais, ensuite, elle la remit sous l'eau chaude, ce que ne faisait pas une souris « normale ».

« Ce qui est étonnant », dit Scherrer, « c'est que ces souris n'étaient pas dépourvues de sensations physiques, mais simplement, la douleur n'était plus désagréable pour elles ».

"Actuellement, il n'existe aucun traitement efficace contre la douleur chronique chez les humains, et c'est l'un des principaux facteurs de l'épidémie d'opioïdes ", dit M. Scherrer. "Mais vous remarquerez que les patients qui prennent des opioïdes pour soulager la douleur disent que, s'ils peuvent encore ressentir la sensation de douleur, elle est en revanche moins désagréable. Notre grand espoir pour l'avenir est que les cellules de l'ensemble basolatéral de l’amygdale puissent être utilisées pour soulager la douleur sans créer de dépendance et ainsi, idéalement, agir comme un substitut possible au traitement par opiacés."

Parmi les 7 notions abordées par Mission Guérison, il y a sa capacité à écouter ses symptômes. Quand un patient n’a pas d’autre choix que de prendre des médicaments pour préserver son énergie vitale, il court malheureusement aussi le risque de ne pas pouvoir agir sur la véritable cause de sa maladie.

Cette avancée scientifique est donc un pas en avant considérable pour toutes les personnes atteintes de pathologies neurologiques, auto-immunes et dégénératives.


​Les maladies qui interviennent au cours d'une vie ne sont pas uniquement des fatalités. Certes, des facteurs extérieurs peuvent participer à leur déclenchement. Mais nous devons admettre aussi que nous portons une grande part de responsabilité. Nous pouvons donc, ou plus exactement nous devons être "acteurs" de notre guérison, c'est notre mission ! C'est l'esprit des 7 notions que nous diffusons à l'attention des personnes atteintes au cours de leur vie d'une grave maladie.
Pour approfondir la 3è de ces notions à travers des explications théoriques, mais aussi grâce à des témoignages, cliquez ici : "Ni un combat, ni une fatalité. Écouter les symptômes"

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