La force de l’intention première

J’aime assez utiliser la métaphore du chiendent pour illustrer la force de l’intention première.

Nul besoin d’être un jardiner chevronné pour savoir que le chiendent est une mauvaise herbe.
Et comme toutes les mauvaises herbes, le chiendent pousse sans que l’on ait quoi que ce soit à faire. Pire encore, les racines ont de telles ramifications que l’on a énormément de mal à s’en débarrasser. Au contraire, pour pouvoir obtenir une belle récolte, on doit vraiment se donner du mal. Il faut préparer la terre, la retourner pour l’aérer, l’enrichir avec du terreau et des engrais (naturels), et l’ensemencer. Il faudra encore arroser et retirer les mauvaises herbes. Bref, il faudra continuer à lui prodiguer des soins jusqu’au moment de la récolte.
Eh bien, pour mener une existence heureuse, c’est la même chose. Si l’on n’a pas comme intention première de mettre de la joie et de l’optimisme dans sa vie, on ne récoltera qu’une seule chose : de la tristesse et de la désespérance.

Mais alors, comment mettre de la joie dans notre quotidien ? Il vous suffit d’identifier tous ces petits (ou grands) moments qui vous ont fait sourire, rire, pleurer de joie, tous ces moments qui vous ont rendu léger. Parfois, ce ne seront que des détails, mais soyez-y attentifs : ce sont dans les détails que se cache le bonheur. Derrière bien des actions que vous entreprenez, vous trouverez des sources inépuisables de satisfaction et d’élévation. Certains ont besoin de faire du sport, d’autres aiment lire ou écrire, d’autres encore ont besoin de se réserver des moments à partager en famille ou entre amis. Il ne tient qu’à vous d’ajouter ces ingrédients dans le cocktail de vie que vous dégusterez avec autant de plaisir que si vous respectez vos aspirations profondes. De là à penser que la joie serait le secret pour s’aligner avec la représentation de ce que l’on a réellement envie d’être, il n’y a qu’un tout petit pas à franchir. Et quelle meilleure boussole que la joie pour découvrir qui l’on a envie d’être, sans avoir à se soucier de qui l’on a été !

Quelqu’un a dit, « la joie est l’expression pure de l’âme ». Je ne sais pas si c’est la vérité, mais je trouve la formule fort inspirante.

Pour aller plus loin et découvrir la 5è des 7 notions à intégrer lorsque l’on est atteint d’une grave maladie, cliquez ici : « être optimiste et positif »