“J’ai survécu à une grave maladie, voici mon message d’espoir ”

À 40 ans, Jean-Renaud est porteur d’un magnifique message d’espoir.
Après un anévrisme de l’aorte abdominale qui lui vaut de subir une lourde intervention chirurgicale, il se voit diagnostiquer un angio-sarcome particulièrement rare. Sa vie semble s’écrouler lorsque le pronostic vital est engagé à très court terme.
Abattu dans un premier temps, et passant par les différents états psychologiques que l’on imagine sans peine, il nourrit rapidement l’envie folle de remporter, comme il le dit lui-même, cette nouvelle partie d’échecs.
Pour ce faire, il va appliquer sans le savoir les notions fondamentales portées par l’Association « Mission Guérison ».
Les voici décryptées pour vous :

1. C’est moi qui guéris !

Il décide de devenir un patient proactif : une personne prenant en main la responsabilité de sa vie.

2. Avoir confiance

Il prend plusieurs avis afin de se conforter dans l’idée de se faire soigner à travers la chimio et la radiothérapie, décision lourde de conséquences et difficile à prendre en conscience.
Il décide de faire mentir les statistiques, se rappelant la phrase prononcée par son chirurgien : « la médecine n’est pas une science exacte ».

3. Ni un combat aveugle, ni une fatalité

Jean-Renaud ne se perdra pas à fouiller désespérément son passé pour tenter d’attribuer des causes extérieures ou pour démontrer qu’il est victime de la fatalité. Il comprend rapidement qu’il doit remettre en cause sa façon de vivre.

4. Ici et maintenant. S’appuyer sur ses croyances

Il se remet en question et tente de se reconstruire en prenant le temps de vivre et d’apprécier son quotidien, en faisant les choses qui le captivent sans aucune pression et sans stress exagéré. Il renoue avec ses croyances intimes.

5. Des projets, des objectifs

Dépassant la fatigue causée par les traitements et la maladie, Jean-Renaud forme, entre autres projets, celui de reprendre les compétitions de BMX, en visualisant les étapes qu’il devra franchir comme une pyramide, avec des marches plus ou moins hautes selon les périodes. Ses projets et tout ce qu’il rêve d’accomplir lui apportent « une véritable bouffée d’air pur ». Il les compare lui-même à de véritables antidépresseurs.

6 Optimiste et positif

Il devient un adepte de la pensée positive au quotidien, pour espérer que le meilleur reste à venir. C’est ce qu’il se dit encore chaque jour en se levant.

7. Nous ne sommes pas seuls

Jean-Renaud prend conscience de l’importance et de la qualité de son entourage. C’est « l’occasion de voir sur qui on peut vraiment compter pour traverser de telles épreuves, tout en évitant désormais de perdre du temps avec des personnes qui n’en valent pas la peine … ».

Un message d’espoir

Pour conclure l’interview dont est extrait cet article, Jean-Renaud nous délivre un formidable message d’espoir tout en restant extrêmement lucide :
« Difficile de donner des leçons car cette maladie est appréhendée de multiples manières par les personnes impactées.
Dans tous les cas, chacun doit pouvoir se raccrocher à ses propres croyances pour ne rien lâcher, de peur de le faire juste avant le miracle, il faut donc y croire jusqu’au bout, pour rester pleinement acteur de son destin et non pas spectateur. Il faut aussi savoir rester humble face à la maladie et son devenir incertain. Alors FORCE et COURAGE, on croise les doigts et on y croit, le meilleur reste à venir !!! J-R, toujours debout.”

Si vous souhaiter lire l’interview réalisée par Nathalie Baldo dans son intégralité :
http://dailygeekshow.com/survivre-maladie-grave/

 

Pour aller plus loin et découvrir la 1ère des 7 notions à intégrer, cliquez ici : “C’est toi qui guéris”