Lorsqu’un membre de l’entourage entrave notre guérison
L’entourage, un ami ou un parent proche peut représenter un frein à la guérison.
Oh, comme le souligne ce proverbe populaire, « L’enfer est (souvent) pavé de bonnes intentions ». Voilà pourquoi le sujet est si délicat à aborder, surtout lorsqu’il s’agit de la sphère intime du malade. Et pourtant …
Incompréhension devant le choix non conventionnel de traitement de la part de la personne concernée, devant son refus d’une posologie, ou son refus catégorique de l’amputation d’un membre, d’un sein ou de la prostate, …Tentatives brutales pour accélérer la prise de conscience du malade, attitude de surprotection ou affichage d’un catastrophisme systématique, apitoiement impudique (souvent lié à une projection et à des peurs personnelles), … Les cas de figure sont hélas multiples et peuvent être, chacun à leur manière, aussi anxiogènes que ravageurs pour celui ou celle qui souffre. Et finalement, peu importe les raisons ou les comportements ! Au-delà du choc que représente l’annonce d’une pathologie grave, le malade n’a pas besoin d’un tiraillement émotionnel supplémentaire, qui peut lui paraître insoutenable au quotidien.
Parce qu’il s’agit bien là d’un tiraillement : un soutien chaleureux de l’entourage mais aussi des comportements énervants, quand ils ne sont pas tout bonnement insupportables. Se sentir aimé, c’est bien. Être pris pour un enfant incapable de prendre des décisions, non merci ! Se sentir soutenu, c’est appréciable. Être pris en pitié, ce n’est pas possible !
Mais comment résister à un entourage toxique sans risquer de se fâcher avec notre conjoint(e), nos frères et sœurs, nos enfants, nos parents, nos amis proches ? Des personnes si dévouées et si aimantes qui nous veulent tellement de bien.
Devant une telle situation, le pire est de tout faire pour éviter le conflit en décidant de laisser faire. C’est malheureusement souvent le cas, soit parce que l’on n’en a pas la force, soit parce que, malgré notre état, les convenances ou notre éducation font tout simplement que l’on n’ose pas.
Alors quoi et comment faire ?
Faire le tri. Garder auprès de soi les personnes qui nous font du bien, et écarter (ou faire écarter) sans état d’âme les personnes toxiques de l’entourage, en le faisant le plus rapidement possible, sans brutalité et sans drame.
Ce sont des amis ? Le plus simple est d’expliquer que vous avez besoin de vous concentrer sur votre retour à une bonne santé et que vous renouerez le contact ou donnerez de vos nouvelles, s’ils le souhaitent, une fois que vous serez à nouveau en forme.
C’est un parent proche, qui s’insurge de se voir écarter ? Vous avez besoin de vous retrouver avec des personnes à la fois compétentes, objectives et optimistes, pour pouvoir progresser.
Si les personnes écartées prennent mal votre décision ?
Ce n’est pas grave, pour peu que vous considériez que votre santé est la chose la plus importante à vos yeux. Et dites-vous bien que la vie se chargera du reste !
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