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Mission Guerison
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    • Changer, ici et maintenant, et s’aligner sur ses valeurs
    • Faire des projets et se fixer des objectifs
    • Être optimiste et positif
    • Nous ne sommes pas seuls
    • En conclusion
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    • 7 Réflexions (en résumé)
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    • La victoire d’Alice sur une maladie auto-immune
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Les 7 notions à intégrer pour s’engager sur un chemin de guérison

En transmettant ces 7 notions, l’objectif de ce site, et celui de l’Association Mission Guérison, est de contribuer à redonner espoir à toutes les personnes atteintes d’une grave maladie et à leurs accompagnants.
De quelles maladies s’agit-il ? Toutes celles qui ont été générées par le cerveau au cours d’une vie.

Le thème central de notre message est simple : “Sois acteur de ta guérison !”, c’est ta mission.

Pour cela, il est nécessaire d’avoir intégré 7 notions fondamentales. Ces 7 notions sont issues de plusieurs sources : mon parcours, les témoignages de personne ayant des destins identiques, les multiples échanges auprès de mes compagnons d’infortune, et les recherches que j’ai menées. Elles permettent de se lancer sur notre chemin de guérison dans les meilleures conditions qui soient. Leur force réside dans leur cohérence et dans l’inépuisable enseignement pragmatique qu’elles recèlent. Elles ne représentent rien d’exceptionnel ni de particulièrement novateur, et pourtant, chacune nous interpelle et nous offre des clés indispensables.

Car il ne suffit pas d’avoir de bons médecins, un traitement efficace, de la volonté, et beaucoup de ténacité pour s’engager sur un chemin de guérison, ou même guérir d’une grave maladie. Si tel était le cas, non seulement cela se saurait, mais beaucoup d’entre nous se relèveraient indemnes, en criant : “même pas mal !”

Pascal

 

 

Avertissement :
Ces notions s’adressent prioritairement à des personnes atteintes de maladies intervenues au cours de leur vie, telles que : les maladies d’origine neurologique, chroniques, auto-immunes, les scléroses en plaques, fibromyalgies, et même certains cancers.
S’il est bien entendu qu’elles ne guérissent pas, j’ai eu concrètement l’occasion de vérifier qu’elles peuvent contribuer à réduire les symptômes ou à les rendre plus supportables, à faire régresser la maladie et même à favoriser la guérison.
À l’évidence, ce sont des atouts dont il serait fort dommage de se passer.

L’ensemble ne saurait entrer en opposition aux méthodes de la médecine et aux traitements allopathiques. Les 7 notions visent à renforcer le processus naturel de guérison. Elles sont à intégrer comme des éléments préalables et complémentaires pour toute personne désireuse de se lancer sur son propre chemin de guérison.

 

Les 7 notions à intégrer : en bref

1.”C’est toi qui guéris !

  • Ne pas déléguer sa guérison au corps médical
  • Ne pas déléguer sa guérison au seul pouvoir des médicaments
  • “Vouloir” guérir, absolument !

Au même titre que de se résigner a des conséquences dramatiques, la guérison est une chose bien trop importante pour se contenter de la déléguer. Quant à la volonté, c’est une chose bien plus complexe qu’il n’y parait en premier lieu. D’ailleurs, Hippocrate demandait déjà en son temps à tous ceux qui venaient le consulter : « Qu’es-tu prêt à abandonner pour guérir ? ».

2.”Avoir confiance”

  • Avoir confiance en son médecin ; en changer s’il le faut, et en tout cas, prendre plusieurs avis ;
  • Avoir confiance en son traitement, ne pas le prendre aveuglément ;
  • Avoir confiance en ses propres capacités ; avoir confiance en soi.

Apprendre à douter des diagnostics froids et catégoriques, assénés à coup de statistiques  péremptoires. Et se rappeler que chaque être est unique et différent.

 3.”Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes” 

Il s’agit d’accepter la maladie et de l’accueillir, non pas comme une fatalité, mais comme une simple réalité. Il faut la reconnaitre et l’accepter en lâchant prise sans sombrer dans le déni. Ensuite, il est nécessaire de décrypter et comprendre le sens de cette maladie en écoutant les symptômes. Leur interprétation permet de mieux identifier la nature des problèmes à régler.
Tout ceci avait déjà été remarquablement compris par les médecines ancestrales.

Dans bien des cas le tour de passe-passe, qui consiste à éradiquer des symptômes au plus vite, ne garantit en rien la disparition du problème qui peut être stocké par le cerveau et réapparaître plus tard.

4.”Changer et s’aligner sur ses valeurs”

Lorsqu’il existe une torsion entre ce que l’on est, et ce que l’on aspire profondément à être, le mouvement et le changement doivent s’inscrire avant tout dans le présent. Trop passer de temps à se complaire dans l’immobilisme ou le passé revient à se perdre dans les méandres de justifications nocives.

Le premier changement à opérer est celui de vivre en pleine cohérence avec soi-même. Ce n’est pas seulement une question d’éthique personnelle. Se comporter contre nature provoque une douleur psychologique qui est à l’origine d’un stress intérieur de plus en plus difficile à gérer et à contenir.

Il est donc nécessaire de s’assurer de bien connaitre ses valeurs profondes et d’aligner son mode de vie en conséquence.

5.”Faire des projets et se fixer des objectifs”

Faire des projets, c’est faire voler plus facilement en éclats les barrières virtuelles qui nous limitent. Nul besoin d’aller chercher très loin pour connaitre ces barrières. Ce sont celles que nous croyances érigent pour nous empêcher de rêver et/ou d’espérer…

Se fixer soi-même des objectifs offre plusieurs avantages :
– Ils font prendre conscience de la réalité d’une façon factuelle ;
– Ils sont plus enthousiasmants que ceux imposés ;
– Ils favorisent la mesure du chemin parcouru ;
– Ils atténuent les éventuelles déceptions en rappelant ce qui a déjà été accompli ;
– Ils donnent la possibilité de se fixer d’autres objectifs au fur et à mesure de leur réalisation ;
– Ils permettent de maintenir le cap dans une dynamique positive

6.”Être optimiste et positif “

Ce sont 3 idées maîtresses à saisir :

  • Avoir une attitude négative, se plaindre constamment, adopter une attitude de victime, peut être ravageur tant pour sa santé mentale que physique ;
  • Tout au contraire, développer des pensées positives revient à envoyer un formidable et puissant message à toutes les cellules de son corps ;
  • Soigner la qualité de notre environnement, et laisser s’éloigner, voire se séparer, des personnes négatives et toxiques qui nous entourent est une action indissociable pour entretenir un bon état d’esprit.

Face aux aléas de la vie, nous avons le droit d’être malheureux pour autant que l’on suive le processus suivant : accepter-ressentir-observer et au final, choisir de sourire.

7.”Nous ne sommes pas seuls”

Il y a des moments où une phrase, un mot, ou une simple présence, peuvent s’avérer être, non pas exclusivement une planche de salut, mais un détonateur. Même si l’on se sent abandonné de tous, en y prêtant un minimum d’attention, on se rend finalement compte que nous sommes entourés d’êtres bienveillants.

De plus, loin d’être bénéfique, les résultats de plusieurs études d’équipes de chercheurs ont démontré que l’isolement social peut engendrer des troubles physiques.
Enfin, personnellement, je suis convaincu que nous ne sommes pas seuls, parce que je crois que nous vivons au sein d’un Univers qui forme un tout. Je suis persuadé que nous vivons tous au cœur d’une même Énergie, et je crois en Dieu, dans les anges, et dans tous les saints. Oui, je suis catholique, et ma foi m’a inspiré, et m’inspire encore, tout au long du chemin que je poursuis sur le chemin de la guérison.
Mais pour cela, je vous l’accorde, chacun sa religion et chacun ses croyances …

 

 

 

Les 7 notions à intégrer : En savoir plus

 

1ère notion :”C’est toi qui guéris !”

1. C'est toi qui guéris

Se résigner, tout comme déléguer sa guérison, revient à abandonner son destin aux mains d’autres personnes, et à laisser le champ libre à des facteurs externes non maîtrisés.
Si je devais être provocateur, j’écrirais qu’un médecin n’a jamais guéri personne, et que ne pas choisir en conscience de guérir revient à se laisser mourir dans d’autres bras. C’est un peu brutal, mais c’est exactement cela !

Ne pas déléguer sa guérison au corps médical

Un médecin peut réunir des conditions favorables pour aider un malade à guérir, mais il ne le fera pas à sa place. Les médicaments qu’il prescrira représente le starter qui fait démarrer un moteur froid. Dans certains cas, ils offriront au corps le répit nécessaire pour qu’il se reconstruise. En d’autres termes, ces substances chimiques d’appoint vont permettre aux cellules de votre corps de mieux se mettre en action pour éradiquer le mal.
Mais, tout comme un entraîneur, tout comme son préparateur physique, qui ne pourront pas courir, sauter, nager, jouer, …, et remporter une victoire à la place d’un sportif, la meilleure équipe médicale ne pourra guérir un malade. Elle pourra le mettre dans les meilleures conditions qui soient ; elle pourra lui prodiguer les meilleurs soins ; mais c’est tout ! Le gros du travail restera celui que votre corps, votre mental, et votre esprit, effectueront.

Mais voilà ! Nous n’avons pas été éduqués de la sorte. Tout comme j’y croyais dur comme fer, la majorité des personnes sont persuadées que leur médecin et les traitements médicaux sont tout puissants. Dès l’enfance, on nous a inculqué (avec la plus grande bienveillance) le schéma suivant : tu es malade, je fais venir le médecin, il pose un diagnostic, il te prescrit des médicaments, et … Tu guéris !
C’est ainsi que toute leur vie la plupart des gens suivent les traitements en étant convaincus que ceux-ci les guériront. Et ça marche ! Sûreté du diagnostic ? Effet des traitements ? Effet placebo ? Réponse immunitaire adaptée du malade ? Certainement tout cela, et souvent tout à la fois.
Mieux encore, avec la prise systématique de vaccins, on se persuade inconsciemment que l’on peut échapper à tout ce qui est vraiment dangereux.
Les années passant, un processus malsain s’installe : les malades sont dépossédés petit à petit du pouvoir d’influer sur l’évolution de leur maladie.
Alors, lorsqu’on leur annonce qu’il s’agit d’une pathologie grave, d’un cancer, ou d’une maladie auto-immune, enfin, d’une maladie que le corps médical n’est pas certain de pouvoir guérir, et que le traitement est associé d’une probabilité de réussite (ou d’échec), les croyances s’effondrent. Le patient est alors plongé brutalement dans l’espérance qu’il aura tiré le bon numéro. Pour peu qu’on lui parle de maladie génétique, il s’imagine totalement impuissant et placé devant une roulette de casino.

Ne pas déléguer sa guérison au seul pouvoir des médicaments

De la même façon qu’un patient peut déléguer entièrement sa guérison à son médecin, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes absolument convaincues que leur salut ne pouvait venir que de la découverte, d’une nouvelle molécule, d’un nouveau protocole thérapeutique, d’une intervention chirurgicale expérimentale, ou encore de l’immense espoir qu’un jour les greffes de cellules souches seraient la réponse à toutes les maladies auto-immunes.
Fortes de cette aspiration, certains attendaient passifs au point de ne plus se rendre à leurs séances de rééducation, d’autres parcouraient le monde, prêts à se lancer dans des aventures à hauts risques. Parfois, leur seule limite était le manque de ressources financières. J’ai même un compagnon d’infortune, totalement paralysé, qui m’a demandé un jour de tester pour lui l’absorption régulière de pilules de Viagra, au prétexte qu’il avait entendu quelque part qu’il s’agissait d’un médicament efficace pour les gens atteints de sclérose en plaque. Et je n’avais aucun souci à me faire, m’avait-il dit, il disposait d’une filière sûre pour m’approvisionner en quantité !
Poussée à l’extrême, ce type de croyance empêche le cerveau et les défenses immunitaires de se mettre en action. Pour m’être frotté à la recherche désespérée de nouveaux traitements et de nouvelles médecines, je peux témoigner aujourd’hui que la frontière entre un comportement extrême et la recherche d’un mix personnalisé, est diablement mince.
(Ah, j’allais oublier. Bien évidemment, je n’ai pas accepté le traitement intensif de Viagra) !

Il est compliqué de se débarrasser des modèles ancrés au plus profond de notre cerveau. Ils le sont encore plus lorsqu’ils s’appuient sur l’exemple de nos aînés, ou d’êtres chers, ou encore sur des dogmes communément admis tels les progrès de la science, ou d’autres systèmes de valeurs de la société.
Dans ces conditions, les remettre en cause est une souffrance supplémentaire à celles que la maladie nous inflige. Et cette souffrance est d’autant plus forte lorsqu’elle implique des idées dérangeantes. De surcroit, l’idée que je puisse être pour quelque chose dans l’origine de la maladie, surtout lorsqu’elle est neurologique, est bien moins confortable que d’entendre que la cause est génétique. Outre la peur classique du changement, admettre que je puisse être acteur de ma guérison en changeant ma façon de penser et de vivre, induit le fait que je peux aussi être, par mon mode et/ou mes choix de vie, responsable de l’état dans lequel je me trouve.

Quoiqu’il en coûte, il faut choisir de guérir en prenant conscience que, « C’est toi qui guéris ».
Toi, qui dois agir et comprendre, de la même façon que lorsque tu manges, c’est toi qui digères ta nourriture (temporelle ou céleste). C’est ton organisme qui dois assimiler les médicaments que tu prends. C’est toi, et toi seul, qui dois réaliser les changements de vie qui s’imposent. Tout cela, personne ne pourra le faire à ta place !
Et de surcroit, c’est toi qui guéris pour toi-même : on choisit de guérir pour soi, et non pour des raisons exogènes (faire plaisir à son entourage ou à son médecin, subvenir aux besoins de sa famille, …)
Je crois fermement que prendre conscience d’avoir à tenir le premier rôle dans l’acte de guérison, confère un espoir inouï de s’en sortir.

“Vouloir” guérir, absolument !

Les prises de conscience précédentes, si primordiales soient-elle, ne sont pas suffisantes. Encore faudra-t-il que vous vouliez guérir.
Pour illustrer cette affirmation volontairement provocatrice, j’adore citer cette phrase de Saint Augustin tirée de l’Évangile : « JC lui-même ne pouvait rien faire pour ceux qui l’écoutaient ».
Et oui, il leur fallait y croire. C’était bien un minimum, car la guérison se niche bel et bien dans la conscience.
Vouloir guérir … Je vous entends déjà balayer cette phrase d’un revers courroucé de la main : « Mais bien sûr que je veux guérir ! »

Arrêtez-vous tout de même quelques instants sur cette phrase. Elle recèle deux idées sous-jacentes qu’il n’est pas agréable d’évoquer. Et pourtant…
En premier lieu, beaucoup de personnes ne désirent pas vraiment être guéries. La plupart ne sont à la recherche que d’une rémission partielle ou d’un soulagement passager. C’est choquant ? Oh que non ! Le processus de guérison est trop douloureux. Je peux en attester, tant je l’ai vécu et continue de le vivre dans mon quotidien. Je pourrais également citer ici bon nombre de mes compagnons d’infortune qui, devant trop de fatigue et de douleurs accumulées, après les coups de buttoir de la maladie, ou lors des séances de rééducation, ont tout simplement capitulé.
En second lieu, (et à cet instant je me protège mentalement des réactions violentes et horrifiées de votre part, chers amis lecteurs), il faut être prêt à renoncer à tous les avantages que confère le statut de malade.
Je vous le garantis, qu’ils soient conscients ou inconscients, il y en a bien plus que ce que vous pourriez croire aux premiers abords : Être malade attire l’attention bienveillante et même la pitié des autres ; être malade confère un statut privilégié qui libère des tâches quotidiennes déplaisantes ou décharge de certaines responsabilités ; être malade permet dans certains cas de rester chez soi plutôt que de se rendre au travail ; être malade permet de toucher une pension ; …

Hippocrate qui, vous le conviendrez aisément n’a pas dit que des bêtises, demandait déjà en son temps à tous ceux qui venaient le consulter : « Qu’es-tu prêt à abandonner pour guérir ? ».
À quelqu’un qui un jour me répondait hâtivement à cette question, « Moi, je donnerais tout pour guérir !», j’ai demandé en retour, « mais encore, quoi précisément ? ». Alors, devant l’expression de son regard, j’ai su que son travail d’abandon ne faisait que commencer.

Et vous, qu’êtes-vous prêt à abandonner ?

 

Témoignages :

« Je n’ai pas été long à m’avouer ce que j’avais du mal à abandonner. Et en même temps, je me suis rendu compte que cela va être difficile de le faire … » P.

« J’ai été choquée par la question du « vouloir » guérir. Et puis j’ai réalisé que ce n’était pas le cas pour mon mari. Ça a été compliqué pour moi de lui dire et encore plus pour lui de l’entendre. Il va certainement lui falloir du temps ». X.

« Moi aussi j’ai été longtemps dans l’espoir de l’arrivée d’un médicament miracle avant de me mettre dans la tête qu’il était inutile d’attendre pour me mettre à aller de l’avant ». C.

« Les médecins deviennent dans l’ensemble ” plus ouverts ” à la prise en charge personnelle. En 6 ans, j ai pu constater une vraie différence ». D.

” Je me suis dit que les médecins s’étaient appropriés la connaissance en brûlant énormément de sorcières. Donc je me devais de relativiser la confiance qu’ils (les médecins) avaient de savoir que j’allais mourir dans un an ou deux. Et puis je me suis rappelé que des personnes mourraient du cancer et d’autres, à qui on promettait six mois de vie, s’en sortaient plus vivants que jamais… » J.

..

2è notion :”Avoir confiance”

2. Avoir confiance

C’est une trilogie. Avoir confiance, c’est choisir d’avoir confiance dans son médecin, dans son traitement, et d’avoir confiance en soi.

À chaque fois que j’ai constaté que ces 3 conditions n’étaient pas réunies, ma capacité de guérison s’en est trouvée amputée. À chaque fois que j’ai remarqué chez une personne l’absence de cette trilogie, elle devait faire face à bien plus de difficultés que celles qu’elle avait à surmonter en réalité.
Le manque de confiance fait, entre autre chose, le lit du découragement et de l’abandon.

Avoir confiance dans son médecin et dans son traitement

Personnellement, j’ai connu à peu près tous les cas de figure : le manque de confiance dans des médecins hésitants, dans les traitements, mais aussi en moi-même. J’ai même été un « cumulard » en la matière. Lors de l’apparition des premières manifestations de la sclérose en plaque, j’étais un véritable métronome. Je faisais une poussée toutes les 8 semaines. Le premier traitement n’eut aucun effet. Les neurologues m’ont alors proposé une deuxième alternative. Ils me l’ont présenté sans grande conviction. Plus encore, comme pour mieux se dédouaner en cas d’échec, ils ont insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas certains de réussir et sur la teneur fort incommodante des effets secondaires. Au vu du peu d’espoirs qu’ils démontraient, comment pouvais-je moi-même avoir confiance quant à son efficacité ?
Et que croyez-vous qu’il soit advenu, sinon un échec cuisant. Huit semaines après avoir démarré le traitement, je faisais une nouvelle poussée.
Lors de mes séjours à l’hôpital, j’ai également croisé beaucoup de malades qui avaient choisi de ne plus accepter de traitement de fond. Leur manque de confiance s’était métamorphosé en un complet abandon. Et dans la plupart des cas, suite à cette décision, j’ai vu leur état se dégrader.
C’est l’enchainement d’événements vécu au centre de rééducation qui m’a fait comprendre l’importance de cette trilogie de la confiance. J’ai pu y mesurer l’effet dévastateur lié au découragement :
À chaque fois que mon neurologue me laissait entrevoir (bien malgré lui) que j’étais arrivé au bout de l’amélioration qu’il escomptait, je marquais un pallier, voire un recul, des progrès que j’avais réalisés. À chaque fois que je doutais de mes capacités à franchir un nouveau cap, non seulement mes douleurs augmentaient lors des exercices de kiné, mais tout se passait comme si j’étais soudain fossilisé. Et tout au contraire, dès que je me projetais à nouveau, certain que je pouvais encore faire un pas vers le reprise d’autonomie, je réalisais ce qui apparaissait à beaucoup comme impossible.
Mais s’il y a bien un mot qu’il faut bannir de son vocabulaire, c’est le mot « impossible. Et, « c’est trop difficile, je n’y arriverai pas », est la phrase qu’il faut s’interdire de prononcer.

Avoir confiance en soi 

C’est croire en ses capacités à réussir ce que l’on veut entreprendre, même si l’on n’a pas pu le faire la veille. Et pour cela, il n’est pas nécessaire de s’imposer un défi extraordinaire ; une petite action mentale ou physique suffit amplement.

On ne peut développer la confiance en soi que si on s’aime inconditionnellement, quel que soit l’état physique dans lequel on se trouve ;
J’ai commis l’erreur d’aller jusqu’à abandonner mon corps tant il me faisait souffrir et ne voulait plus obéir. Il est si facile de s’évader lorsque l’on est abruti par les calmants. Je n’avais tellement plus de considération pour lui, que je le livrais aux mains du personnel soignant encore plus amorphe qu’il n’était en réalité.
Et puis, parce que l’on ne peut que réfléchir quand on est cloué dans un lit, j’ai fini par me rendre compte que mon corps n’était en rien le seul responsable de mon état. Ce sont des gestes anodins du quotidien, l’odeur du savon et de la crème à raser, le goût d’un gâteau, la douceur d’une caresse, … qui m’ont permis de me le réapproprier. Ce corps douloureux n’en était pas moins aimable pour autant).

– On ne peut développer la confiance en soi que si on est intimement convaincu d’être la personne la plus importante au monde à ses yeux ;
Car en vérité je vous le dis, à moins de s’appeler Jésus-Christ, les stratégies de sacrifice ne sont en rien porteuse d’avenir.
Et ce serait une mauvaise interprétation de croire que s’aimer soi-même est une forme d’égoïsme. Non ! C’est tout bonnement un acte primaire de survie.

– On ne peut développer la confiance en soi que si on se respecte soi-même et non pas si l’on a uniquement l’objectif de chercher le respect des autres.
Chercher à se faire aimer, ou encore à s’entendre dire « il a du courage », pour mieux s’effondrer lorsque l’on se retrouve à l’abri des regards, a tout d’une gloire éphémère ou d’une victoire à la Pyrrhus ; car quelle considération peut-on réellement avoir ainsi de soi-même, seul, devant le miroir de sa chambre ?
Bien se parler, se respecter, se féliciter, s’encourager … Voilà l’attitude à tenir. On ne peut pas à la fois se plaindre ou s’auto-flageller, et se demander d’aller mieux.

Quant au médecin, on peut tout à fait en changer s’il n’est pas le thérapeute adéquat, tant sur le plan technique que sur celui des relations humaines.
Ce n’est en rien tabou. Aujourd’hui encore, trop de personnes hésitent à prendre un 2è avis, redoutant ainsi les foudres du médecin de famille, ou persuadés que ce serait commettre non pas un crime de lèse majesté, mais tout au moins une infidélité. Mais ce n’est rien de tout cela. Quoi de plus normal que de chercher à se rassurer.
D’ailleurs, certains médecins le proposent naturellement lorsqu’ils s’aperçoivent que leur patient a un doute. Et même lorsqu’ils ne motivent pas leur souhait de demander un avis à un confrère, ne vous imaginez pas immédiatement qu’il n’est pas compétent. Lui également peut avoir des doutes, et ce serait plutôt une qualité de les admettre ou de reconnaître ses limites. Après tout, les médecins ne sont que des hommes et des femmes, et ils ne sont pas omniscience et infaillibles.
Si vous ressentez le besoin d’avoir un autre avis professionnel, faîtes-le, et dites-lui ! La transparence libère de bien des angoisses.
Pour rebondir sur la 1ère notion, « c’est toi qui guéris », on peut souligner qu’un bon médecin est en tout premier lieu un médecin qui, non seulement donne de la confiance à son patient, mais qui le convainc aussi qu’il va guérir ; qu’il en a la capacité, et de surcroît, que tout médecin qu’il est, il ne peut rien si son patient n’y croit pas !

Il en va de même pour la plupart des traitements. Au pire, s’il n’en existe pas d’autres, on peut demander à ce qu’il soit adapté pour que soit mis au point le cocktail qui conviendra le mieux. Un traitement ne se subit pas, il se choisit. D’ailleurs, rares sont les médecins qui les imposent : ils le proposent, et il ne faut pas le voir uniquement comme une façon élégante pour eux de se libérer de toute responsabilité.
Un traitement, qu’il soit allopathique, issu d’une médecine complémentaire, parallèle, ou constitué du mix des trois, doit toujours être pris comme l’opportunité d’une décision qui incombe au patient.

Parfois, je me demande pourquoi les gens s’en remettent aux médecins sans avoir un minimum d’esprit critique.
Ne trouvez-vous pas étonnant qu’il soit d’usage de faire bien plus attention quand on choisit une voiture, ou même un salon de coiffure ? On s’informe, on compare, on évalue les performances ou les savoir-faire, et l’on n’hésite pas à évaluer les compétences du vendeur ou du coiffeur lui-même.

Ignorer les statistiques

Et puis, il y a la confiance dans les traitements que confèrent, ou pas, et assez bizarrement les statistiques. Nous vivons à une époque où les chiffres comme les sondages sont devenus les oracles de la modernité. Mais s’il y a bien une chose qu’il faut retenir, c’est que l’être humain n’est pas une statistique.
On ne doit pas croire en des pronostics qui s’appuient sur des statistiques. On ne doit pas croire en des échéances évaluées d’après de vulgaires moyennes.
Chaque être est unique. Chaque être est différent.
Regardons autour de nous ! À chaque fois qu’un patient demande combien de temps il lui reste pour garder l’usage de ses jambes, avant de perdre la tête, ou même avant de mourir, comme par hasard, où comme si celui à qui on a posé la question avait un don de double vue, la plupart du temps le pronostic tombe juste. Et pourquoi cela ? Bien évidemment à travers l’expérience du médecin acquise sur les différents cas qu’il a eu à traiter, et par les moyennes calculées par l’ensemble du corps médicales. Oui, des moyennes ! Et puis surtout, on oublie que le cerveau enregistre la réponse donnée par une personne dont le jugement est trop souvent considéré comme infaillible. Résultat, le cerveau se programme pour respecter l’échéance.
Ce n’est pas parce qu’une chose est certaine à 60, 80 ou même 90 %, qu’elle va obligatoirement se réaliser. Or, le pire n’est jamais certain. Posons-nous donc plutôt la question suivante : Suis-je vraiment sûr à 100% que cela va m’arriver ? Dans tous les cas, la réponse sera « non ». Alors, pourquoi chercher à se convaincre qu’elle va absolument se réaliser ?
Le minimum pour espérer aller mieux, c’est tout simplement d’y croire.

Beaucoup trop de personnes perdent tous leurs moyens à l’annonce du diagnostic. Elles le ressentent comme un coup de massue asséné sur la tête.
C’est bien naturel d’en être affecté « sur le coup ». Mais n’avez-vous pas remarqué que très nombreuses sont les personnes, et peut-être vous-même, qui ont le sentiment que tout vient brutalement de s’écrouler, pour longtemps, ou définitivement. Le danger est que cette sensation perdure, et qu’elles se persuadent que leur vie vient tout simplement de basculer d’une manière irréversible. Car le phénomène est à la fois psychologique et physiologique. Ces personnes s’installent dans un mal-être profond qui peut très vite s’apparenter à une véritable détresse. Et il est désormais prouvé que le stress, la peur et l’anxiété sont des inhibiteurs qui agissent sur l’efficacité des processus vitaux. J’ai observé deux types de réactions contraires qui conduisent pourtant au même résultat : une totale perte de confiance. Toutes deux ont trait à la communication sur la maladie : le manque ou le trop plein d’informations. Il s’agit dans les deux cas d’une vision tronquée ou erronée. L’avènement d’internet est en ce sens une vraie plaie. Que croyez-vous trouver sur internet, sinon le pire. Que croyez-vous retenir à l’annonce d’un chiffre, d’un pourcentage, ou d’un scénario d’évolution, sinon le moins bon.
Malheureusement, quand le diagnostic est posé et communiqué au malade, nous sommes trop souvent influencés par une croyance négative parfois doublée d’une communication désastreuse. L’effet est si souvent ravageur qu’avec une perte de confiance au moment le plus critique, on peut constater chez beaucoup de personnes une aggravation immédiate des symptômes.
Et que dire de la fréquence des campagnes de dépistage, ou des examens de contrôle, qui plonge régulièrement les patients pourtant en rémission dans une situation d’angoisse et de perturbation de leur confiance …

La sclérose en plaque touche 1 personne sur 1000 soit 0,12% de français. Elle se déclare pour 75% chez les femmes (1 homme pour 3 femmes). Donc, si mon calcul est juste, 0,03% d’hommes français. Elle apparait pour 75% avant 25 ans. Je suis un homme et le diagnostic a été posé lors de mes 43 ans !
==> À en croire les statistiques, la probabilité était vraiment faible pour que je contracte cette maladie.
==> À en croire internet, et les déclarations des médecins, l’évolution de cette maladie est à sens unique. À moins d’avoir la chance de ne connaitre qu’une seule poussée, ce que l’on ne sait d’ailleurs pas expliquer, la fin est inéluctable : au mieux, le fauteuil roulant.
J’ai attendu deux ans avant qu’un médecin me regarde droit dans les yeux et me dise qu’un jour je remarcherai. Heureusement pour moi, alors que j’étais grabataire, j’y ai cru au bout de 3 mois.

Voilà pourquoi je me plais à répéter à tous ceux qui me parlent d’une échéance, corroborées par des statistiques, cette savoureuse citation : « Il y a 3 sortes de mensonges : les petits mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques » (Benjamin Disraeli – 1878 1er ministre de Grande-Bretagne).

Vous vous sentez incapable de penser à tout cela et d’appliquer ces conseils ? Qu’à cela ne tienne ! Si vous manquez de confiance en vous, la meilleure des recettes est de faire comme si vous aviez confiance en vous ! Et pendant que vous y êtes, si vous souhaitez guérir … Comportez-vous comme si vous étiez guéri !
Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse d’une mauvaise blague. Cet ultime recommandation s’appuie sur la théorie psychologique suivante : les pensées se déclenchent après que le corps ait agit. Et non l’inverse (voilà en partie pourquoi la kinésiologie fait une entrée remarquée dans certains hôpitaux).

 

Témoignages :

« Pour le premier point, je sais ( sans toujours l appliquer ) que mon corps ne peux aimer et accepter un médicament, si dans ma tête je ne l accueille pas de manière positive. Pour les médecins , pas de soucis, ce sont des soigneurs à la base, par choix, et des hommes avec leur forces et leurs faiblesse, pas des Dieu, ils font de leur mieux pour nous, avec ce qu’ils sont …et ce qu’ils ont appris. Pour moi même …. Là j’ai du boulot… Vous me faites toucher un point sur lequel je doit travailler, être plus bienveillante avec moi même ». D.

La confiance en moi, c’est mon gros souci et pas seulement face à la maladie ! ». G.

Jusqu’ici je n’avais pas réalisé à quel point j’avais baissé les bras au moment où mon médecin m’a annoncé que j’avais une tumeur. Pour lui c’était un diagnostic comme un autre pour moi ça a été un véritable coup de massue ». L.

« Quand j’ai consulté internet pour comprendre ce que c’était un mélanome, j’ai cru vomir et les images sont restées longtemps ancrées dans ma tête ». P.

 

3è notion :”Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes”

3. Écouter les symptômes

Combien de fois ai-je entendu un vocabulaire guerrier du type : « Il se bat bien contre sa maladie » ? Et bien cette phrase porte en elle deux erreurs absolues :
1/ Combattre la maladie, c’est entretenir et démultiplier toutes sortes de tensions et d’émotions négatives. Focaliser son attention sur sa manifestation comme sur les douleurs qu’elle génère revient à les nourrir et à leur donner plus de force, tandis qu’une telle déperdition d’énergie contribue à l’augmentation de la fatigue du corps et de l’esprit.

La maladie n’est pas un ennemi à combattre sur un ring imaginaire. Il est bien plus productif de rassembler toute son énergie au service de la guérison, plutôt que de dilapider son capital vital en alimentant une colère stérile.
Combattre la maladie, c’est contribuer à lui donner plus d’importance qu’elle n’en a. Et elle en a déjà beaucoup trop !

Pour mieux faire comprendre ce phénomène, je cite souvent le cas des maux de tête.
N’avez-vous pas remarqué que lorsque l’on a un mal de tête, le fait de se polariser sur le siège de la douleur rend celle-ci plus forte ? Et au contraire, en détournant l’attention du cerveau pour éviter qu’il se focalise sur la zone de douleur, elle s’atténue, voire même elle disparait pour peu que notre capacité de concentration soit pleine et entière. Cette réalité est particulièrement démontrée chez ceux qui appliquent régulièrement les techniques de sophrologie, ou qui pratiquent la méditation.

Si ce n’est pas une adversaire, elle n’est pas non plus une amie ou une alliée. Et oui, ni ennemie, ni copine, ni je ne sais quel animal féroce apprivoisé (j’ai malheureusement vu cette projection à plusieurs reprises).
Ce n’est pas non plus la marque du Destin, même si quelques-uns se persuadent d’en être victime, dès qu’ils entendent le mot « héréditaire ». Non ! « Seules 15% des maladies neurologiques sont d’ordre génétique » (Dr David Servan-Schreiber).
Et n’en déplaise à certains, il ne s’agit pas non plus d’une fatalité, d’une punition, ou d’une malédiction (ou alors dans de très rares cas dont je n’ai personnellement pas été témoin …).

Ni un combat, ni une fatalité, mais alors, qu’est-ce que c’est ?! Et quelle attitude adopter ?
Il s’agit d’accepter la maladie et de l’accueillir comme une simple réalité. Une réalité qui ne nous appartient pas.

2/ La plupart des gens s’approprie la maladie jusque dans leur vocabulaire. Ce n’est pas une maladie ; c’est leur maladie. Une erreur qui s’imprime profondément dans le cerveau à force de répétition.
Ne pas s’approprier une maladie, cela commence par apprendre à ne pas dire, MA ou SA maladie. Car il est terriblement dévastateur de s’identifier à elle.

Dans le prolongement de cette constatation, je me suis toujours vivement opposé à ce qu’un Professeur, si brillant soit-il, parle en ces termes à ses internes lorsqu’il entrait dans ma chambre d’hôpital : « Ici, on a une SEP rémittente progressive ». Outre le manque de politesse évident, j’ai toujours refusé d’être une maladie pour rester avant tout, moi ; un être humain.

Alors, bien sûr, un patient est atteint de telle ou telle maladie. C’est un fait. La maladie est, tout simplement ! Il faut la reconnaitre et l’accepter en lâchant prise sans sombrer dans le déni (le déni est une forme d’insouciance qui permet au mieux de survivre quelques temps, mais pas de se mobiliser entièrement pour guérir).
Personnellement, je l’ai compris bien tard. C’est entre autres choses le déni, puis le sentiment d’avoir l’obligation de « mettre ma famille à l’abri du besoin », ensuite l’incarnation d’un combat héroïque, et enfin l’installation dans le statut unique que me conférait une maladie intéressante à étudier pour le corps médical, qui m’ont conduit à une totale paralysie, et m’ont demandé par la suite de longs efforts pour me rétablir.

Lorsque l’on a réussi à faire ce travail d’acceptation, il est nécessaire de passer à l’étape suivante et de décrypter les symptômes pour comprendre le sens de cette maladie. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, les symptômes ne doivent pas être considérés uniquement comme les manifestations extérieures quelconques d’un déséquilibre intérieur. Ce ne sont pas non plus des programmes inventés par le cerveau dans l’unique but de créer un handicap ou de conduire à une mort certaine. Ce sont des programmes qui tentent de mettre en œuvre des actions de survie ! Ainsi, l’interprétation des symptômes permet de mieux comprendre la nature des problèmes à régler. Il s’agit du fameux : « le mal a dit », (j’aurai l’occasion de revenir sur ce que l’on appelle « le langage des oiseaux »).
Quand le cerveau reptilien n’a plus la capacité, ni d’absorber, ni de se débarrasser d’un stress, d’un choc psycho-émotionnel, ou d’un traumatisme, (que le cerveau limbique et le cortex ont eux-mêmes évacué vers lui), sa seule possibilité de communiquer lorsqu’il ne peut plus rien gérer est de créer une maladie. Il existe des peurs et des émotions si violentes qu’elles deviennent des poisons aussi puissants que l’arsenic. Ainsi, les causes les plus fréquentes à l’origine des graves maladies sont les conflits de la vie, les stress vitaux, les peurs ou émotions violentes et non maitrisées, …, tout ce qui participe à la déstabilisation du moi et à la perte du sens de la vie. L’origine d’un conflit peut être une séparation douloureuse, une profonde vexation ou une frustration intense, une association ou une identification à autrui ou à ce que vit une personne proche, … Ce sont des chocs auxquels nous n’avons pas pu trouver de réponse et qui créent un état obsessionnel qui nous fait inlassablement ressasser une situation qui nous semble inacceptable.
Malheureusement, ou heureusement, nous ne sommes pas égaux devant l’assimilation de ces chocs. Une même émotion peut glisser sur une personne, comme elle peut s’incruster chez une autre jusqu’à dégénérer en une véritable névrose.

Le corps n’est pas simplement un formidable instrument qui nous permet de jouer la grande symphonie que représente notre vie. Il enregistre également toutes nos expériences et nos ressentis : les émotions, les sentiments, … ; tout ce que nous vivons, du merveilleux au plus désagréable. Le cerveau saura gérer et se débarrasser de nombreuses expériences douloureuses, mais certaines resteront gravées à jamais, et parfois à notre insu. Et lorsqu’il ne pourra plus les stocker impunément, ou quand il estimera qu’elles représentent un danger lié à sa survie, il tentera de s’en débarrasser en indiquant une hypothétique issue, dans un langage qui lui est propre, par des symptômes et des douleurs.
Le mécanisme est ici sommairement expliqué, mais je vous conseille de lire le livre du Dr Servan Schreiber « Guérir » si vous voulez en savoir plus. Et pour les plus courageux, vous pouvez plonger dans les écrits de Freud autour de ce qu’il appelle « le principe de décompensation ».

L’interprétation de ces symptômes permet d’identifier, le, ou les conflits intérieurs que nous n’avons pas « digérés ». Les symptômes sont créés pour mettre en lumière la nature du conflit et nous mettre sur la voie de sa résolution. Il est alors primordial de les identifier, de remonter à leur origine, et de mesurer leur évolution.
Les médecines ancestrales avaient remarquablement compris que le psychisme, le cerveau et le corps (les organes) étaient synchronisés et en constante relation.
Ainsi, un choc psychique ne peut être sans répercussion sur le mental et sur le corps. Ce phénomène biologique est beaucoup moins bien intégré par la médecine moderne qui sacrifie aux exigences d’un monde gouverné par le souci d’une rapide réussite. Celle-ci s’attache à traiter les symptômes à l’aide d’une pharmacopée toujours plus fournie, afin de chercher à les faire disparaitre et à calmer les douleurs, dans le souci d’une efficacité maximale et dans un délai ultra-court.
Néanmoins, tous les médicaments ne doivent pas être rejetés en bloc. Les énormes progrès réalisés en médecine apportent des solutions pour atténuer les crises, pour gagner du temps, et apporter du répit à un corps en souffrance.
Cependant, ils ne doivent pas servir à étouffer un feu qui couve. Il en existe de plus dangereux que d’autres qui désamorcent le processus de guérison. La cortisone, par exemple. La cortisone prend le pas sur le système immunitaire et lui donne l’illusion qu’il n’a pas besoin de se mobiliser. Ce genre de médicaments ne fait qu’éteindre la sonnette d’alarme actionnée par le cerveau. Ils représentent un paradoxe vénéneux.

Pour comprendre la différence entre médecine moderne et médecines « souches », l’image de l’application informatique qui « plante » est idéale : lorsqu’un bug apparait, le réflexe de l’utilisateur lambda est d’utiliser la fonction « forcer à quitter », ou plus brutalement encore, d’éteindre et de rallumer l’ordinateur. Dans bien des cas le tour de passe-passe réussit, mais ceci ne garantit en rien la disparition du problème qui peut être stocké et réapparaître plus tard.
C’est une question de bon sens : le cerveau a programmé une maladie chronique, neurologique, et/ou auto-immune (les globules blancs s’affolent et ne reconnaissent plus les cellules saines au point de les attaquer, ou à l’inverse, il ne les distingue plus des cellules virales).
Ceci vous semble peu crédible ? Voici quelques exemples du plus simpliste à certains plus élaborés ; mais tous décrivent bien ce que veut dire « le mal à dit » :
– N’avez-vous pas remarqué que, très souvent, les gens qui se plaignent d’avoir mal au dos, sont précisément ceux qui vous confient en aparté, « en avoir plein le dos » …
– Un problème de peau est souvent déclenché par un conflit de séparation ou un problème de communication (sa gravité dépendra de l’intensité du conflit et de sa genèse) …
– L’existence et la localisation d’un cancer est fortement explicite. Par exemple, une femme se sentant abandonnée, et qui voit s’écrouler son idéal familial, après avoir appris son infortune conjugale aura tendance à développer un cancer du sein …
– L’origine de la sclérose en plaque et de la paralysie des membres inférieurs sont liées à un conflit né d’une situation insupportable à laquelle on ne peut échapper. Et très souvent, les symptômes redoublent lorsque le patient ne retient de cette maladie que le mot « incurable » et le fait que « l’on ne sait pas d’où cette maladie vient » …
– Une embolie pulmonaire, une asphyxie sont souvent la conséquence d’une peur panique. Une peur si violente qu’elle nous a littéralement coupé le souffle ou plongé en apnée lorsqu’elle est survenue. La respiration étant vitale, le cerveau l’a identifiée comme un danger de mort imminent qu’il reproduit …

Ainsi on a pu observer que le ressenti subjectif profond d’une personne provoque l’activation d’une certaine zone du cerveau. Celle-ci va induire la partie du corps qui sera touchée : la peau, un organe, les tissus osseux ou musculaires, … Et lorsque nous n’entendons pas le message envoyé par notre inconscient, les conséquences physiologiques deviennent de plus en plus violentes.
Vous avez encore du mal à accepter l’inter relation entre le corps, l’esprit et le mental ? Vous êtes trop cartésien pour y adhérer ? Et bien, raisonnons quelques instants ensemble :
Quand vous avez peur, il s’agit bien d’une émotion qui provient de votre cerveau. Ce sont pourtant des signaux corporels qui indiquent l’arrivée de cette sensation. Ne s’agit-il donc pas de signaux physiques et physiologiques ? Gorge serrée, boule au ventre, cœur qui cogne à se rompre, souffle court, mains moites, maux de tête … Je suis sûr que ces symptômes vous parle.

Le cerveau est un studio d’enregistrement : rappelez-vous que le corps a une mémoire. N’est-ce pas si étonnant puisque nous sommes constitués de 70% d’eau et comme vous l’avez tous appris en cours, l’eau a de la mémoire. Et bien, nos cellules mémorisent tout ; absolument tout. Et pour les traumatismes psychologiques, des programmes de protection et de réaction sont constamment élaborés et greffés les uns aux autres. Le cerveau crée des épissures et les greffe les unes aux autres en multipliant des analogies parfois difficiles à décoder.

On s’aperçoit très régulièrement que, pour accompagner un processus de guérison, il est nécessaire de changer quelque chose, (voire beaucoup de choses), dans sa façon de vivre. En reprenant l’image de l’ordinateur, nous pourrions dire qu’il est nécessaire de changer de logiciel. Il est nécessaire de penser autrement sa vie.
Il n’est pas toujours aisé de découvrir quelle est l’origine du trouble psychologique. Parfois, il est multicausal, parfois on sait de quoi il s’agit, mais on ne veux pas le reconnaitre. Néanmoins, c’est en décryptant le scénario que le cerveau a créé, et en examinant la nature et les conséquences des symptômes, que l’on comprendra mieux dans quelle direction se tourner.

 

Témoignages :

« J’ai halluciné en lisant l’interprétation des symptômes et en faisant le lien avec mon histoire ! ». K.

« Vous avez raison. Je me suis plus épuisée en essayant de combattre l’injustice d’avoir un cancer de l’utérus plutôt que de penser à surmonter cette épreuve ». T.

« Le livre « guérir » de Servan-Schreiber a été pour moi une révélation. Pas étonnant qu’il ait été vendu à plus de 3 millions d’exemplaires! ». G.

« Avec la cortisone j’ai cru que je m’en sortirais. Résultat : elle m’a fait prendre 12 kg et n’a fait que reculer l’échéance. Que de temps perdu avant de prendre conscience de me prendre en main ! » P.

4è notion :”Changer et s’aligner sur ses valeurs”

4. Changer

Accepter de changer

Lorsque l’on est sous l’influence d’un conflit, ou s’il existe une torsion entre ce que l’on est, et ce que l’on aspire profondément à être, on doit choisir de trouver la solution du conflit ; on doit choisir de changer ; on doit choisir de bouger.
Le mouvement et le changement doivent s’inscrire avant tout dans le présent. Ceci n’a rien de novateur. Déjà, dans les enseignements de Socrate figurait ce précepte : « Le secret du changement consiste à ne pas consacrer toute ton énergie pour lutter contre le passé, mais pour construire le futur ».
Trop passer de temps à se complaire dans l’immobilisme, ou chercher des explications rendues complexes à comprendre a posteriori, revient à se perdre dans les méandres de justifications nocives.
Certes, l’exercice a prouvé son utilité pour les névroses ayant créé des désordres psychologiques graves. Cependant, c’est loin de concerner toutes les maladies chroniques ou dégénératives.

Des pièges qu’il existe dans le questionnement incessant du passé, j’en retiendrai deux.
Le premier est que ce qui nous remonte le plus facilement est ce que nous avons déjà réglé. C’est bien naturel, une douleur déjà cicatrisée fait beaucoup moins mal qu’une plaie ouverte. Et il n’est pas agréable de plonger dans nos zones d’ombre, celles qui renferment ce que nous avons tenté d’oublier ou de nier.
Le deuxième est très vicieux : en cherchant bien, il est difficile de ne pas trouver des justifications et des éléments externes qui dédouanent de toute remise en cause personnelle. Quel confort ! Cela peut même devenir prétexte à ne pas agir du tout, et comme chacun sait, l’immobilité n’a que rarement favorisé les changements !

Ici et maintenant

J’ai vécu l’illustration parfaite de la nécessité d’agir dans l’instant.
Je venais de traverser toutes les phases psychologiques classiques d’une personne atteinte d’une grave maladie. Quatre années venaient de passer. J’avais enfin terminé le travail consistant à comprendre la nature des conflits qui m’étreignaient et j’avais décortiqué très exactement le « pourquoi du comment ». C’est au moment où j’avais réussi à relier les différentes phases de progression des symptômes à l’évolution de mon comportement, que la maladie prit un tournant radical. J’étais désormais totalement paralysé, incapable également de lire et écrire.
Mais pourquoi me frapper ainsi, au moment où je pensais avoir tout compris ? En fait, je venais simplement de me conforter à propos de quelque chose que je savais déjà et pour laquelle je n’avais toujours pas embrayer le moindre changement. Oh, j’avais pourtant réalisé beaucoup de changements dans ma vie ! Cependant, je connaissais le cœur de la nature du conflit, et je n’avais encore rien entrepris pour y remédier. De semaines en semaines, j’échafaudais des tactiques pour réaliser l’objectif à atteindre, mais je trouvais toujours une bonne raison pour reculer le changement fondamental à entreprendre. Mon cerveau venait de me transmettre à travers un ultimatum qu’il était temps d’agir, ici et maintenant !

Tout le monde connait le dicton populaire : “Ne pas remettre au lendemain ce que …”
Il est effectivement inutile de chercher à gagner du temps. Dans ce cas, le temps n’est pas un précieux allié mais tout le contraire. Il est indispensable de ne pas hésiter à bouger et à regarder droit devant. Il est absolument vital de remettre du mouvement là, où tout pouvait sembler s’être figé.
« La vie n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie ».
Cette citation dont j’ai oublié l’auteur éclaire parfaitement l’aspect psychologique du processus : les personnes qui évoluent systématiquement dans leur zone de confort perdent autant l’envie que la capacité de se dépasser. Ce que l’on sait moins, c’est que le phénomène est également biologique : lorsque le cerveau est en phase d’apprentissage, le corps fait appel à de nouvelles ressources et les cellules se régénèrent. Et n’oublions pas par ailleurs que, contre toute attente et après avoir cru pendant des années que ce n’était pas le cas, les scientifiques ont découvert que même les neurones se régénéraient. Encore faut-il être prêt à changer pour exploiter ce potentiel !
Connaissez-vous le sketch culte où Jean Yanne campe le personnage d’un élève passant l’examen du permis de conduire ? Lorsque l’examinateur lui pose une question qui nécessite d’établir un préalable, « vous prenez une route départementale », Jean Yanne s’entête à refuser d’écouter la question, au motif qu’il ne prend jamais de route départementale. Désopilant, je vous le recommande. Et bien, imaginez qu’une route nationale représente votre myéline, (la gaine qui protège la moelle épinière), et que le flot des voitures représentent l’information transmise par les neurones. Imaginez qu’un accident provoque un formidable bouchon, voire même l’arrêt prolongé de la circulation. Vous comprendrez alors aisément que, si leur cerveau ne transmet pas l’ordre aux conducteurs de chercher un itinéraire secondaire, passant éventuellement par des routes départementales, il y a peu de chances pour que les neurones établissent d’autres liaisons. Jean Yanne et son aversion pour les routes départementales ne nous offre t-il pas une belle illustration de l’idée que les seules limites qui existent sont celles que l’on se crée ?

L’alignement de sa vie et de son comportement avec ses valeurs profondes

Beaucoup de nos conflits intérieurs ont un lien direct avec l’existence d’un décalage entre notre façon de vivre, (nos choix de vie), et notre nature profonde. Un décalage qui nous empêche de vivre en pleine cohérence avec nous-même.

Pour expliquer cette notion, voici un exemple simple : Qu’un individu possède, ou pas, une grande force de caractère, ou une grosse capacité de résistance au stress, si l’honnêteté est l’une de ses valeurs majeures, son être profond aura de plus en plus de difficultés à accepter qu’il travaille dans une entreprise dont l’activité consiste à escroquer ses clients …

Si les conflits familiaux, ou les accidents de la vie auxquels il n’a pas été possible de faire face, sont porteurs de graves traumatismes, j’ai rencontré beaucoup de personnes dont le conflit intérieur majeur était en lien avec leur travail : un humaniste exerçant des fonctions à grande responsabilité pour un entrepreneur se comportant comme un tyran, n’hésitant pas à humilier en public ses collaborateurs ; un responsable commercial soucieux d’un service client irréprochable en opposition avec des méthodes de ventes musclées qu’il devait mettre en œuvre ; un contremaître devant privilégier le rendement à la qualité ; un expatrié éloigné contre son gré de son pays et de sa famille ; des personnes qui avaient fait le choix en conscience d’exercer un métier qu’elles n’avaient pas choisi ; …
Mais ce n’est pas seulement une question d’éthique personnelle. Se comporter contre sa propre nature provoque une torsion psychologique qui est à l’origine d’un stress intérieur de plus en plus difficile à gérer et à contenir.
Il peut d’ailleurs s’agir d’un stress, comme d’une succession de petits conflits qui, pris séparément, peuvent sembler anodins pour les uns, alors qu’ils ne le paraissent pas pour les autres. Chacun réagit comme l’être unique qu’il est devenu. Il est donc inutile de chercher à comparer les conséquences d’un même choc émotionnel chez deux personnes : elles dépendent non seulement de l’importance du conflit créé et de sa durée, mais aussi de la façon dont la personne va se sentir impliquée personnellement.
Pour certain, le conflit naîtra d’un gros choc émotionnel, pour d’autres, il se révélera comme le 100è coup de massue fait exploser une pierre ou la 7è vague qui fait rompre la digue.
En fait, le psychisme réagit en fonction de sa réalité, telle qu’il la perçoit, et telle qu’il l’analyse en fonction de son système de valeurs.

Il est donc nécessaire de s’assurer de bien connaitre ses valeurs profondes pour aligner son mode de vie en conséquence, et trouver ou retrouver son axe (son centre) primaire.
En effet, la logique est implacable. Satisfaire ses besoins, (matériels, psychologiques, spirituels), au mépris du respect de ses valeurs ne rend pas heureux. Et l’enjeu est même bien plus radical, car la question n’est pas d’être heureux ou malheureux. On ne peut tout simplement pas vivre en incohérence avec ses valeurs. Nier ses valeurs, ou même les réprimer, c’est s’exposer à des réactions parfois destructrices : la colère extérieure ou l’autodestruction, selon sa capacité à extérioriser ou pas le mal être que cela provoque en soi. Mais quelle que soit la façon dont on réagit, cela revient à s’inoculer un poison mortel.

Il n’existe pas de recette unique. C’est un cocktail aux ingrédients multiples. Sécurité, intégrité, honnêteté, amour, liberté, autonomie, estime de soi, empathie, respect, confiance, harmonie, ordre, … Le dosage est complexe et propre à chacun.
Malheureusement, beaucoup d’entre nous ignorent réellement quelles sont ses valeurs.
Pour les découvrir, l’idéal est de faire appel à quelqu’un capable de vous “accoucher”. Si cela s’avérait impossible pour vous, il existe une méthode très pratique pour initier sa réflexion. Il suffit de se poser la question suivante : « Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? ». Et d’y répondre autant de fois que l’on n’a pas le sentiment d’y avoir totalement répondu.

Alors, pensez-vous être alignée sur vos valeurs ? Êtes-vous bien certain de les connaître ? Ne ressentez-vous pas le besoin de vivre en adéquation avec vos aspirations profondes ?

Témoignages :

– « Me sont venues en tête assez vite… Fidélité, fiabilité, respect.
Je vais chercher et creuser pour le reste, et voir dans quel ordre elles m apparaissent ». D.

– « Je suis convaincue que l’on est malade de ” plein de choses «. Et que l’on en guérira qu’avec ” plein de choses “, c’est un tout corps, cœur et âme. Équilibrer les 3…. Quel boulot ! » D.

– « C’est quand j’ai changé de boulot que j’ai commencé à me sentir mieux. Je comprends mieux pourquoi. » A.

5è notion :”Faire des projets et se fixer des objectifs

5. Se fixer des objectifs

Ce sont deux choses différentes et complémentaires.
Faire des projets, c’est peut-être une lapalissade, c’est se projeter ! Mais c’est aussi faire voler plus facilement en éclats les barrières virtuelles qui nous limitent. Nul besoin d’aller chercher très loin pour connaitre ces barrières. Ce sont celles que nous croyances érigent pour nous empêcher de rêver et/ou d’espérer…

Lorsqu’une personne contracte une grave maladie, tout se passe comme si l’ensemble de ses projets s’écroulaient. Elle se focalise tellement sur les aspects négatifs et restrictifs qu’entraînent ses symptômes, ses traitements et les séquelles qu’elle entrevoit parfois même avant de les vivre, que plus rien n’apparait désormais possible.
On ne cherche pas instinctivement à s’adapter, il nous semble plus facile de faire table rase de nos aspirations antérieures.
En guise de justification, on en appelle à la raison, on établit le descriptif du scénario catastrophique qui va se dérouler, ou l’on brandit la nécessité de mettre de l’ordre dans ses affaires pendant qu’il en est encore temps. Parfois, on se convainc que désormais toutes nos actions doivent tendre vers l’effort de guérison.
Et bien non ! Ce n’est pas parce que l’on vient d’apprendre que l’on est atteint d’une maladie qu’il ne faut plus vivre. Et vivre, c’est continuer à faire des projets.

Et les premiers à étudier de très près sont ceux qui nous tenaient le plus à cœur de réaliser. Certains seront évidemment écartés, mais pour la plupart, avec un brin d’imagination, ils resteront d’actualité, pour d’autre
J’écris « imagination », car c’est véritablement le terme à retenir. C’est en les visualisant dans les moindres détails qu’ils vont non seulement vous faire rêver mais aussi les rendre atteignables. Vous allez pouvoir plus aisément trouver les adaptations à apporter si cela s’avère nécessaire.
En mettant votre imagination en action, vous développez les superpouvoirs qui sommeillent en vous et qui ne demandent qu’à être réveillés. Des superpouvoirs qui vont servir le projet en lui-même, mais aussi celui du processus de guérison. Il s’agit du pouvoir de l’intention, celui qui va vous permettre de passer à l’action et de transmettre la conviction à chacune des cellules de votre corps que vous pouvez réussir.
Tel le colibri, chacune des cellules feront alors leur part. Chacune vous permettra de faire un pas de plus vers la guérison. Vous ne connaissez pas l’histoire du colibri ? Faites-moi signe et je vous la raconterai. Vous la connaissez ? Alors vous comprenez exactement ce que j’évoque.

Se fixer soi-même des objectifs offre plusieurs avantages :
– Ils font prendre conscience de la réalité d’une façon factuelle ;
– Ils sont plus enthousiasmants que ceux imposés ;
– Ils favorisent la mesure du chemin parcouru ;
– Ils atténuent les éventuelles déceptions en rappelant ce qui a déjà été accompli ;
– Ils donnent la possibilité de se fixer d’autres objectifs au fur et à mesure de leur réalisation ;
– Ils permettent de maintenir le cap dans une dynamique positive.

Un objectif jugé inatteignable décourage. Un objectif peu ambitieux ne mobilise pas. Pour quelqu’un de malade, faire uniquement des projets liés à sa guérison n’est pas très enthousiasmant. Guérir pour guérir, à quoi bon ? En revanche, une succession d’objectifs où se mêlent amélioration de la santé et préparatifs extra-médicaux visant à réaliser un projet de changement de vie, ou à faire le voyage dont on a toujours rêvé, voilà qui est motivant. Visualiser les escales, les lieux que l’on veut absolument visiter, et imaginer les discussions que l’on pourrait avoir avec les gens rencontrés, sont également de nature à donner du souffle à l’ensemble. Car s’il y a bien une chose à retenir quand on souhaite réaliser un grand objectif, c’est que l’on doit impérativement se mettre en face de petits exercices faciles pour entrer dans une dynamique positive. C’est elle qui donnera le gout de faire les efforts nécessaires et de tenir le coup sur la durée.

C’est ainsi que lors du processus de rééducation qui a été le mien, je suis passé d’un état grabataire à celui que j’ai aujourd’hui. Je n’ai rien inventé, cela s’appelle le principe des petits pas ou celui de l’échelle à gravir. Si je m’étais d’emblée assigné l’objectif de remarcher ou d’écrire des bouquins, il y a fort à parier que je me serais rapidement découragé !
J’ai eu la chance d’être l’un des malades ayant pu bénéficier d’un tout nouvel outil créé par l’équipe de neurologues à Pomponiana, le centre de rééducation de Hyères. Ce tableau mesure les aptitudes des malades, tant sur le plan fonctionnel que psychologique, m’a non seulement permis de me situer en permanence sur l’ensemble des critères retenus, mais il a été d’une grande aide lors des périodes où mes progrès atteignaient un plateau voire même lorsque je régressais. Son côté factuel, le rappel induit des étapes déjà franchies, et la valorisation qui en découle, m’ont permis d’adapter sans drame mon comportement, de revoir à la baisse comme à la hausse mes ambitions, et enfin de tenir le coup sur la durée.
Vous pouvez tout à fait en bâtir un vous-même. Certes, il ne sera pas parfait, ni aussi exhaustif. Quelle importance ! Il sera tout aussi efficace, pour peu que vous le remplissiez sans vous raconter d’histoires, et sans focaliser uniquement sur les aspects qui vous préoccupent et qui, comme par hasard, sont ceux pour lesquels vous avez le plus de difficultés. Je suis certain que vous avez déjà été admis au service des urgences dans un hôpital. Si tel est bien le cas, vous avez été amené à dire, par exemple, à quel degré vous estimiez l’intensité d’une douleur sur une échelle de 1 à 10. Et bien faites-en de même en élargissant à tous les critères qui vous semblent déterminants pour votre récupération ; vous pouvez également compte le nombre de secondes pendant lesquelles vous tenez un équilibre, ou encore la distance de marche dont vous êtes capable, le nombre de marches d’un escalier que vous montez, avec, ou sans aide … Un ultime conseil cependant : ne le faites pas toutes les 5 minutes ; ne faites pas comme ces personnes qui cherchent à perdre du poids, et qui en font une telle fixation, qu’elles se pèsent tous les jours. Une fois par quinzaine, en période d’intense rééducation (ou de récupération), et plus exactement une fois par mois, cela suffit amplement.

Au final, lorsque l’on forme des projets et se fixe des objectifs, que cherche t-on à faire sinon transformer sa réalité.
Maintenant, à vous de faire des projets rien que pour vous !
Vous avez beau vous creuser les méninges, aucun projet ne trouve grâce à vos yeux et vous n’arrivez pas à vous fixer des objectifs ? Cela m’est également arrivé. Ne vous acharnez pas ! Demandez plutôt à votre cerveau d’y penser à votre place avant de vous endormir. Vous serez surpris de constater combien vos rêves peuvent être féconds. Vous ne vous souvenez jamais de vos rêves ? Qu’à cela ne tienne ! Vous avez bien une ou deux activités répétitives et qui vous procurent du plaisir, sans pour cela demander beaucoup de concentration. Et bien, lâchez la pression et laisser vagabonder votre esprit à son gré. Il va réfléchir pour vous.

 

Témoignages :

– ” Trouver 3 intentions que j aimerai réaliser dans les mois à venir. Trouver quoi mettre en œuvre pour les réaliser ? »  X.

– « C’est parce que j’ai toujours continué à faire des projets que je suis toujours en vie ! ». P.

 

 

6è notion :”Être optimiste et positif”

6. Être positif

Vous vous demandez pourquoi il est si important d’être optimiste et positif, et plus exactement de développer des pensées positives ? Vous trouvez que l’idée est puérile et galvaudée. Certains d’entre vous, peut-être le plus grand nombre, sont sceptiques. Peut-être même trouvez-vous cette notion simpliste et digne d’un gourou en mal d’adeptes.
Détrompez-vous ! Développer des pensées positives revient à envoyer un formidable message à toutes les cellules de notre corps.

La force des pensées positives

Nos pensées représentent de véritables forces qui peuvent changer notre état de santé. Elles façonnent notre cerveau et lui offrent ainsi la capacité de se programmer (et de se déprogrammer).
Ce phénomène a pu être scientifiquement observé :
Figurez-vous que chaque pensée déclenche la production d’un produit chimique qui modifie les connexions nerveuses et émet un signal électrique contenant des informations qui vont alors circuler vers toutes les cellules concernées. Et ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que plus nous avons les mêmes pensées, plus elles sont véhiculées rapidement, et plus elles prennent le pas sur d’autres pensées plus anecdotiques.
En somme, plus nous sommes optimistes et positifs, plus on le devient durablement !

Vous n’êtes pas convaincus ? Laissez-moi vous donner un éclairage particulièrement concret :
Vous est-il déjà arrivé d’être heureux, ou d’être dans un tel état de réussite que vous vous sentiez invincibles ? Avez-vous déjà connu cet état de grâce ? Que ressentiez-vous alors ? Sans doute une grande légèreté, une forme d’apesanteur. Une respiration dégagée… Aucun problème n’était alors insoluble, vous étiez sensible à tout ce qui vous entourait, à la beauté d’un paysage, au sourire d’un enfant, à l’éclosion d’une fleur, à un coucher de soleil flamboyant, à la luminosité d’un ciel étoilé, … Vous aviez pleinement conscience du moment présent. Peut-être même pensez-vous vivre dans un paradis sur terre. Et en même temps, on se sent physiquement bien. Très bien même. En pleine santé, on ne ressent aucune douleur. L’arthrose la plus lancinante passe au second plan.
On appelle cela, l’effet « Lune de miel ». Pour ceux qui ont eux la chance d’être un jour amoureux, ils comprennent ce à quoi je fais allusion.
Lorsqu’on est amoureux, tout semble si merveilleux, que l’on ressent une formidable énergie nous envahir. Nous vivons et nous agissons en pleine confiance, en pleine conscience. Toutes les substances chimiques que notre mental sécrète diffusent une même information et inondent nos organes et la moindre de nos cellules de lumière. Elles envoient un signal de bien-être capable d’ordonner aux cellules malades de se régénérer.

Bien évidemment, le contraire est tout aussi vrai : Avoir une attitude négative, se plaindre constamment, adopter une attitude de victime, peut être ravageur tant pour notre santé mentale que physique.
De plus, se comporter en victime, penser que toutes les forces extérieures sont liguées contre soi, sont des attitudes qui justifient à elles seules que rien ne change. Et d’ailleurs, si l’on se considère victime, pourquoi notre être profond, (notre inconscient), viendrait-il démentir notre croyance ? Tout au contraire, toutes les informations qu’il enverra à nos cellules viendront conforter ce que nous pensons.
Pourquoi les pensées négatives sont-elles plus efficaces ? Parce qu’elles sont les plus répandues ! Ce sont elles qui font le plus recette et par là-même le plus d’audience et d’attention. Il suffit pour s’en convaincre de lire la presse, d’écouter la radio, ou de regarder les informations de tous les journaux télévisés. Le pessimisme et le négatif font recette.
Mais pas que. Elles déclenchent un stress qui se caractérise par la sécrétion de cortisol. Il s’agit d’une hormone dont les effets sont à moyen terme, la baisse des défenses immunitaires, l’augmentation de la pression artérielle, la prise de poids, et une baisse générale des capacités cérébrales ; en somme, des conséquences comparables à un double effet « kissCool ».
Et à la longue, vous aurez beau être dans les meilleures dispositions qui soient, vous aurez beau avoir de l’optimisme à revendre, si vous vous complaisez dans un environnement sombre, vous deviendrez inéluctablement négatif.
Dans ce domaine également les chercheurs en neurosciences en ont disséqué les mécanismes. Nous possédons des neurones miroirs (outil de l’empathie). Nous imitons nos semblables et nous nous imprégnons de leur « mode de pensée » et de leurs émotions. C’est précisément ce qui nous rend sociables !
Voilà pourquoi il est si important de soigner la qualité de notre environnement. Il s’agit donc de laisser s’éloigner, voire de se séparer des personnes négatives et toxiques qui nous entourent.
C’est suffisamment difficile pour un malade de cesser par lui-même de se comporter en victime. Ce n’est donc pas pour que son entourage l’encourage à jouer ce type de rôle.

La médecine allopathique est prisonnière de son concept de modernité. Elle considère le corps humain comme une machine super perfectionnée, mais une machine tout de même. Lorsque quelque chose ne fonctionne plus, on effectue une réparation. On injecte un produit (les médicaments), on supprime une pièce (un appendice ou les amygdales, par exemple), ou on la remplace (les greffes).
Mais cette médecine ne se préoccupe pas suffisamment de l’importance du mental dans les dysfonctionnements qu’elle traite. Et pourtant, je suis certain que vous avez déjà observé l’importance du milieu énergétique, magnétique, tout ce que l’on peut vulgairement appeler l’environnement et les circonstances, dans le comportement de certains éléments physiques.
Tenez, l’eau par exemple. Avez-vous remarqué que la forme des cristaux d’une eau qui gèle diffère selon le champ magnétique dans lequel ce phénomène intervient ? Et dites-moi, notre corps n’est-il pas formé de plus de 70% d’eau ?
Toujours pas convaincus ?
Je vous engage à faire une expérience à la portée de tous. Plantez des graines de blé dans 3 petits pots différents, comme certains d’entre vous l’ont déjà fait le jour de la Sainte-barbe… Chaque jour, mettez-vous face du 1er pot et déversez sur lui toute la colère, toute l’angoisse, toute la haine, toutes vos émotions négatives. Sur le 2è pot, envoyez tout l’amour, la bienveillance, toutes vos émotions positives. Et ne vous occupez pas du dernier pot.
Vous serez surpris de résultat, lorsque le blé aura germé. Les pousses du 1er pot seront extrêmement tourmentées et éparses, celles du 2è seront bien fournies et droites, et les 3è apparaitront livrées à elles-mêmes.

Au-delà de ces expériences empiriques, les avancées scientifiques toutes disciplines confondues convergent. Que ce soit la biologie cellulaire, les neurosciences ou la physique quantique, toutes reconnaissent la notion d’interférence sur la matière des champs physiques et énergétiques, et même spirituels.
Voltaire, déjà à son époque disait : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Alors, je vous le demande, qu’est-ce qu’on attend ?

Mais comment adopter une attitude positive et optimiste ?
Je suis convaincu que beaucoup d’entre vous se demandent : “mais en pratique, dans la vie de tous les jours, cela se concrétise comment une attitude positive et être optimiste ?”

Et bien, il ne s’agit pas d’adopter une attitude béate ni d’éluder les difficultés ou complications qui pourraient survenir. Il ne s’agit pas non plus de se cacher derrière des formules toute faites comme, « il faut voir le verre à moitié plein » ou encore « en toute chose malheur est bon ».
Il s’agit encore moins d’espérer en une intervention extérieure, profane ou divine, ou dans la découverte imminente d’un nouveau médicament qui résonnera tous les problèmes.
Il ne s’agit pas d’afficher un sourire de façade, et ne pas croire soi-même à ce que l’on dit.
Non ! C’est un état d’esprit, un certain art de vivre.
Le problème n’est pas d’apparaitre positif, mais il est de le devenir, ce qui n’est pas aisé au quotidien. C’est un processus qui n’est pas naturel car le cerveau a plutôt tendance à enregistrer les pensées négatives de la même façon qu’une terre en friche est favorable à la prolifération du chiendent. Cela provient du fait que l’espèce humaine, apparue dans un milieu qui lui était hostile, a dû faire face à tous les dangers qui étaient le plus souvent source de vie et de mort. Les bonnes nouvelles, non seulement il ne devait pas y en avoir beaucoup, mais elles importaient peu devant une problématique de survie.
Cependant, il est vrai que cela peut paraitre compliqué pour des personnes dont ce n’est pas le réflexe premier d’avoir spontanément une attitude positive. Il est vrai que face à une triste nouvelle ou à un coup dur, c’est difficile de positiver, et nous avons le droit d’être malheureux. Il n’est pas question de refouler nos sentiments les plus tristes. Ce qui est important est de suivre le processus suivant : accepter-ressentir-observer et, au final, choisir de sourire.
Au début, il s’agit de s’infliger une mécanique de pensée pour que, petit à petit, cela devienne un véritable réflexe. Lorsque l’on est réellement pénétré d’une dynamique positive, il est fascinant de constater combien notre esprit est “inventif”. Les neuroscientifiques appellent cela : la plasticité du cerveau. Il est clairement établi qu’une personne, persuadée au fond d’elle-même qu’elle est nulle et bonne à rien, aura tendance à se concentrer sur toutes ses erreurs ou ses échecs. Au contraire, celle qui aura une bonne estime d’elle-même considèrera ses échecs pour ce qu’ils sont : des aléas anecdotiques de sa vie.

Et puis, il y a les mots et les phrases qui font du bien.
Si la fameuse méthode Coué a malheureusement fait l’objet d’injustes quolibets, il se trouve que l’on a scientifiquement prouvé que les affirmations, les autosuggestions et les croyances positives fonctionnent et influencent nos actions.
Vous pouvez créer celles qui vous correspondent le mieux au quotidien, comme pour tous les thèmes touchant à votre réalité, à votre histoire, ou à vos projets.
Il ne s’agit pas d’apprendre par cœur des phrases toute faites, mais de mémoriser celles qui vous viennent naturellement à l’esprit lorsque vous vous sentez bien dans la vie et dans votre corps, ou quand vous vous sentez pleinement en accord avec vos aspirations.
Et de grâce, supprimer de votre vocabulaire les phrases négatives lorsque vous voulez exprimer des choses positives. Ainsi, ne dites pas « aujourd’hui je n’ai pas de douleurs », mais « aujourd’hui, je me sens bien » ; ou « je n’ai pas réussi », mais « j’ai fait de mon mieux ».
En effet, les neuroscientifiques (encore eux !) ont découvert que le cerveau ne connaissait pas la négation. Ainsi, dans la phrase « je ne suis pas malheureux », il retiendra « malheureux ». Vous entrevoyez les dégâts que cela peut faire à la longue…
Vous ne voulez pas croire à ce que vous prenez pour une allégations gratuite ou une facétie de chercheurs en mal de reconnaissance ? Faites donc ce petit exercice, mais en tout premier lieu, je vous demande à vous mesdames de ne pas penser au torse de Brad Pitt, et à vous messieurs, de ne surtout pas penser à une Ferrari rouge. Et maintenant, soyez honnêtes ! À qui avez-vous pensé ?

Vous êtes incapable d’ôter votre filtre négatif sur tout et tout le monde ? Je vous confie en vrac quelques petits trucs tout simples, ce sont mes préférés :

– Remplacez les « mais » par des « et », et les verbes « devoir et falloir » par « préférer, souhaiter, et même désirer ou choisir de ». Vous verrez que la construction de vos phrases s’en verra totalement transformée ;
– La réalité est souvent moins cruelle que notre imagination, et l’on se fait souvent une montagne de petits riens. Alors, n’imaginez pas le pire avant d’essayer : jetez-vous à l’eau, et absorbez une bonne dose d’adrénaline !
– Vous ressassez vos échecs ou vos erreurs ? Pire, vous êtes incapable de citer les succès de vos journées ou les choses agréables que vous avez vécues ? Notez-les ! Et relisez-les avant de vous endormir ! Vous pouvez même créer ainsi un recueil ou un ABCdaire à consulter à l’envi.
– Plutôt que de rire et se moquer de vos erreurs ou de vos échecs passés, faites-le dans l’instant, vous gagnerez du temps, et surtout, de la bonne humeur !
– Vous avez peur d’être jugé ? Dites-vous bien que le ridicule ne tue pas !

Et si le sujet vous intéresse, il existe une documentation extrêmement fournie sur le sujet : des articles, des livres et des publications de toutes sortes.
Et vous savez quoi ? Cela tombe bien parce que les chercheurs ont également découvert que la lecture de fictions était un support inestimable pour vivre des expériences formidables, et ressentir de belles sensations : il semblerait que le cerveau, (cet imbécile !), ne fasse aucune différence entre ce que nous imaginons et ce que nous vivons réellement. Alors, si vous ne pouvez pas croire que vous êtes guéri, pourquoi ne pas tout simplement imaginer que vous allez mieux ?!
Quant à vos lectures, et afin qu’elles soient bénéfiques, je vous encourage évidemment à les choisir avec discernement 😉 .

Je ne peux m’en tenir là sans faire à nouveau une petite référence au « langage des oiseaux ». :
Je suis certain que si je demandais à la plupart d’entre vous pourquoi il est préférable de dire « je choisis de guérir », plutôt que « je choisi de me soigner », j’aurais une quasi unanimité autour de l’idée que guérir est plus positif que se soigner pour lequel la notion de guérison n’est pas garantie. C’est juste, en matière de sémantique. Mais le langage des oiseaux apporte une dimension supplémentaire : dans « soigner », c’est le « soi qui est nié », alors que dans « guérir », c’est aussi « gai-rire ». Belle illustration, n’est-ce pas ?
J’en suis convaincu. Malades ou bien portants, positif, positif, positif : ce mot doit désormais faire partie de nos gênes.

 

Témoignages :

– « Optimiste je le suis, c’est dans ma nature et quand je regarde autour de moi, je trouve que je ne suis pas à plaindre.  Et la vie est tellement belle. » P.

– « Oui je pense que la notion d optimisme m’est familière, et que je suis en général quelqu’un de fondamentalement optimiste, et que j ai beaucoup de chance d être ainsi. Je crois surtout que j aime beaucoup la vie… Et les « humains ». D.

– « La Gratitude : Je regardais mon nouvel appartement baigné de lumière, je me disais que j’avais la chance d’avoir un amoureux extraordinaire et des amis formidables, d’avoir plusieurs métiers actrice, coach de vie et conférencière. Ensuite je me suis plaquée des post-it un peu partout sur les murs sur lesquels je notais ce que je voulais. Je me suis mise à la méditation et la cohérence cardiaque ». J.

 

 

7è notion :”Nous ne sommes pas seuls”

7. Nous ne sommes pas seuls

En 1er lieu, croire que l’on n’a besoin de personne est une erreur, et s’isoler est un fort mauvais choix.
Il y a des moments où une phrase, un mot, ou une simple présence, peuvent s’avérer être, non pas exclusivement une planche de salut – ce qui n’est déjà pas si mal en soi -, mais un détonateur permettant de faire décoller une fusée en manque d’énergie et/ou de confiance.

J’ai eu l’occasion de remarquer à plusieurs reprises que beaucoup de personnes atteintes de maladies neurologiques et même de cancers se persuadent à tort, au fur et à mesure que leur pathologie s’installe, que personne ne peut véritablement les comprendre. C’est encore plus le cas dans les maladies auto-immunes. Petit à petit, à entendre qu’il n’existe pas encore de traitement, ou que chaque personne atteinte développe anarchiquement des symptômes pourtant communs à tous, la conviction d’être un cas unique s’installe. Cette conviction participe à renforcer la volonté d’isolement au motif que personne ne peut comprendre (le médecin parce qu’il n’a pas de solution infaillible, ou tout autre malade puisqu’il ne vit pas la même chose). Et puis, il peut aussi arriver de ne pas supporter de voir d’autres malades, qu’ils soient en meilleure forme que soi (c’est injuste !), ou encore plus atteint (la peur de ce que l’on pense devenir).

Cependant, loin d’être bénéfique, il semblerait d’après des chercheurs de l’université de Concordia que l’isolement social pourrait engendrer des troubles physiques. Alors que les relations sociales auraient un effet positif sur le bien-être physique.
« S’isoler, et se morfondre dans son coin, maintien l’organisme dans une situation propice au développement de la maladie » (Dr David Servan-Schreiber – Neurologue).

En second lieu, même si l’on se sent abandonné de tous, en y prêtant un minimum d’attention, on se rend finalement compte que nous sommes entourés d’êtres bienveillants. Il suffit de faire sauter les digues que nous avons construites et ils n’apparaîtront pas, ils déferleront.
Pour certains ce sera un parent, pour d’autres un ami, mais aussi un voisin, un professionnel de la santé, le membre d’une association d’aide à la personne, … Il s’agit souvent d’une personne à laquelle nous n’aurions jamais pensé.
Malgré les apparences et ce que l’on veut bien nous faire croire de ce monde individualiste, les bons samaritains ne manquent pas. C’est notre comportement qui les écarte.
Or, certaines personnes peuvent aider à la compréhension de la manifestation de nouveaux symptômes, d’autres sont à même d’expliquer ce qu’un médecin aurait pu dire trop rapidement, d’autres encore ne sauront peut-être que vous changer les idées et même vous faire rire, et l’on a bien vu l’importance que ce dernier point recouvre.

Tout porte à le croire, à de rares exceptions qui touchent souvent à l’expérience mystique ou à un large dépassement de soi confinant à un véritable tour de force épuisant, qu’il est difficile de maintenir dans la durée, on ne peut pas réussir seul de grandes choses ; on ne peut pas réaliser de grands projets, et guérir d’une grave maladie est un grand projet. Ces formidables entreprises auxquelles on aspirent sont irréalisables lorsque l’on est persuadé que tout dépend de soi, lorsque l’on veut tout contrôler. Seul aux manettes, sans assistance sur une longue période, cela met une trop forte pression. Et ce type de pression est source d’anxiété, voire même de dépression.
Mon épouse m’a dit un jour une chose d’une clarté inouïe :
« Si vous ne demandez pas de l’aide ou un conseil à quelqu’un, cela revient à avoir un « non ». Donc, la seule chose que l’on risque en demandant est d’obtenir un « oui ».
Vraiment, que ce soit à des proches ou à Dieu, osez demander, et vous obtiendrez certainement plus que ce que vous pourriez attendre.

Et puis, personnellement, je suis convaincu que nous ne sommes pas seuls, parce que je crois que nous vivons au sein d’un Univers qui forme un tout. Je suis persuadé que nous vivons tous au cœur d’une même Énergie, et je crois en Dieu, dans les anges, et dans tous les saints. Oui, je suis chrétien, et ma foi m’a inspiré, et m’inspire encore, tout au long du chemin que je poursuis vers la guérison. Et je n’ai pas honte d’en parler.
Tout au long de mon parcours, ma foi a eu un impact sur ma façon de penser et de réagir face aux difficultés que j’ai rencontrées. Elle m’a aidé à des étapes cruciales. Force est de constater qu’à plusieurs reprises, ma croyance en Dieu m’a donné ce petit coup de pouce dont j’avais besoin à un moment déterminant.

Le premier exemple qui me vient à l’esprit est ce jour où j’ai pris conscience que ma mémoire me faisait défaut. J’étais incapable de lire quoique ce soit et de me souvenir de ce que j’avais lu, ou même de retrouver l’endroit où je m’étais interrompu. C’est le jour où j’ai demandé à mon fils d’aller trouver sur internet les prières du « Nôtre Père » et du « Je vous salue Marie », et de me les écrire sur un bout de papier. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée. C’était une évidence. Et c’est ainsi que j’ai entamé ma rééducation cérébrale avec confiance et détermination.
Pourtant, je n’avais quasiment jamais récité ces prières auparavant. Je ne les connaissais même pas parfaitement. Mieux encore, je faisais partie de ceux qui butinaient allègrement de religions en philosophies, me concoctant ainsi un credo bien personnel.
Des exemples, j’en aurais beaucoup à partager avec vous. Mais si je devais transmettre le point commun à toutes les situations vécues, celui qui me viendrait immédiatement en tête est d’une incroyable clarté : dans les moments les plus chaotiques, la foi m’a empêché de me désunir, et la prière a soulagé mes douleurs.

Mais je vous l’accorde, à chacun ses croyances …  Encore faut-il avoir le courage de les assumer.
Lorsque je parle de foi autour de moi, je ne mets pas très longtemps à me rendre compte que très peu nombreux sont les personnes qui ne croient en rien. Mais même les plus sceptiques et les plus férus de science ont du mal à ne pas reconnaître que la Vie est un mystère. Difficile de ne pas trouver quelqu’un n’ayant pas foi en la Vie, en quelque chose de supérieur, en quelque chose qu’il ne peut pas nommer.
Et puisque je suis en veine de commentaires personnels, je ne peux m’empêcher de penser que ce serait bien triste de passer toute une vie à ne croire qu’en soi.

Trop souvent, les personnes à qui je me confie sur le sujet s’en détournent rapidement en s’appuyant sur tout un tas de phénomènes très cartésiens. C’est bien connu, « celui qui croit n’a pas besoin de preuves, tandis que celui qui ne croit pas ne fait qu’en chercher ».
Alors, je ne saurais terminer sur le sujet sans évoquer les progrès faits par la science, et notamment la physique quantique.
Celle-ci a mis dernièrement en évidence une chose qui ne peut qu’incliner à la recherche spirituelle. En effet, un phénomène cérébral est maintenant prouvé : une personne qui a la foi et qui prie régulièrement son Dieu entre plus rapidement en cohérence cardiaque qu’un pratiquant assidu de la méditation. Elle active en quelques secondes certaines zones du cerveau, jusqu’à avoir accès à son système nerveux parasympathique pour mieux faire vibrer son système bio cellulaire.

Je suis donc de ceux qui pensent qu’avoir la Foi n’est pas honteux. Avoir la Foi n’est pas une faiblesse pour peu qu’elle soit parfaitement assumée. Et Elle peut prendre des formes si différentes d’une personne à l’autre, qu’Elle apparait toujours extraordinaire, et propre à déplacer des montagnes !

 

Témoignages :

– « J’ai réalisé qu’effectivement je suis bien plus entourée que je le croyais. Et parfois par des personnes auxquelles je n’aurais pas pensé, c’est ça qui est surprenant. Pour d’autres la maladie fait peur et ils ne savent pas comment agir ou réagir (mais je ne leur en veux aucunement). » P.

– « Jusqu’à présent j’avais toujours considéré qu’il valait mieux vivre seul que mal accompagné. C’est vrai, mais ce n’est pas une raison suffisante pour se murer chez soi sans aller au devant des autres ». C.

– « Curieusement, c’est en faisant des retraites chez des moniales que j’ai fait les plus belles rencontres ». M.

– ” La vie met souvent sur notre route les bonnes personnes, au bon moment. Mais ça, c est quand on est prêt, je crois ?
J’ai décidé d’aider mon corps en allant puiser toute la lumière possible et inimaginable à l’intérieur de moi. J’ai fait beaucoup d’évocation de déesses et d’anges. Je suis allé dans l’infini de moi-même. Je l’appelle « ma divinité ». J.

*****

En conclusion

Ici s’achèvent les 7 notions à intégrer pour toute personne devant accomplir un chemin souvent tortueux vers la guérison, ou tout au moins désireuse de voir régresser la maladie. Certes, elles ne se suffisent pas à elles-mêmes, mais elles forment un viatique indispensable lorsqu’on se lance sur un tel chemin. Ce sont également d’excellents catalyseurs d’énergie.
Si certaines, peut-être toutes, vous sont déjà familières, je m’en réjouis pour vous. Elles seront de précieuses alliées.

Les voici récapitulées, pour que vous puissiez en avoir une vision globale :
– C’est toi qui guéris !
– Avoir confiance
– Ni une fatalité, ni un combat ; Écouter les symptômes
– Changer, ici et maintenant et s’aligner sur ses valeurs
– Faire des projets et se fixer des objectifs
– Être optimiste et positif
– Nous ne sommes pas seuls

Une dernière remarque : toutes les personnes que nous avons rencontrées, et qui avançaient résolument sur leur chemin de guérison, quelle que soit leur maladie et le degré de gravité, sont des personnes qui ont toujours été persuadées dans leur for intérieur qu’elles allaient guérir. Il s’agissait pour eux d’une conviction absolue.

Si vous souhaitez aller encore plus loin, inscrivez-vous sur le blog. Vous recevrez les publications hebdomadaires. Courtes et dynamiques, elles prennent la forme de petits articles, de photos rehaussées d’une citation, ou renvoient à des liens et à des vidéos.

Nous espérons que ces quelques lignes vous auront permis de retrouver l’espoir et apporté, comme à tous ceux à qui nous avons apporté notre aide, tout le bien que nous vous souhaitons.

Je compte sur vous pour partager sans modération l’adresse de ce blog, tous ses articles, et ceux de la page Facebook de « l’Association Mission Guérison ».

 

 

 

 

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1 Comment

  1. Luis dit :
    août 13, 2019 à 5:55 am

    cette article me fait pensé a ce que tu vis

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