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2è des 7 notions : “Avoir confiance”

2. Avoir confiance

“Avoir confiance” : En bref

  • Avoir confiance en son médecin ; en changer s’il le faut, et en tout cas, prendre plusieurs avis ;
  • Avoir confiance en son traitement, ne pas le prendre aveuglément ;
  • Avoir confiance en ses propres capacités ; avoir confiance en soi.

Apprendre à douter des diagnostics froids et catégoriques, assénés à coup de statistiques  péremptoires. Et se rappeler que chaque être est unique et différent.

“Avoir confiance” : En savoir plus 

 

C’est une trilogie. Avoir confiance, c’est choisir d’avoir confiance dans son médecin, dans son traitement, et d’avoir confiance en soi.

À chaque fois que j’ai constaté que ces 3 conditions n’étaient pas réunies, ma capacité de guérison s’en est trouvée amputée. À chaque fois que j’ai remarqué chez une personne l’absence de cette trilogie, elle devait faire face à bien plus de difficultés que celles qu’elle avait à surmonter en réalité.
Le manque de confiance fait, entre autre chose, le lit du découragement et de l’abandon.

Avoir confiance dans son médecin et dans son traitement

Personnellement, j’ai connu à peu près tous les cas de figure : le manque de confiance dans des médecins hésitants, dans les traitements, mais aussi en moi-même. J’ai même été un « cumulard » en la matière. Lors de l’apparition des premières manifestations de la sclérose en plaque, j’étais un véritable métronome. Je faisais une poussée toutes les 8 semaines. Le premier traitement n’eut aucun effet. Les neurologues m’ont alors proposé une deuxième alternative. Ils me l’ont présenté sans grande conviction. Plus encore, comme pour mieux se dédouaner en cas d’échec, ils ont insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas certains de réussir et sur la teneur fort incommodante des effets secondaires. Au vu du peu d’espoirs qu’ils démontraient, comment pouvais-je moi-même avoir confiance quant à son efficacité ?
Et que croyez-vous qu’il soit advenu, sinon un échec cuisant. Huit semaines après avoir démarré le traitement, je faisais une nouvelle poussée.
Lors de mes séjours à l’hôpital, j’ai également croisé beaucoup de malades qui avaient choisi de ne plus accepter de traitement de fond. Leur manque de confiance s’était métamorphosé en un complet abandon. Et dans la plupart des cas, suite à cette décision, j’ai vu leur état se dégrader.
C’est l’enchainement d’événements vécu au centre de rééducation qui m’a fait comprendre l’importance de cette trilogie de la confiance. J’ai pu y mesurer l’effet dévastateur lié au découragement :
À chaque fois que mon neurologue me laissait entrevoir (bien malgré lui) que j’étais arrivé au bout de l’amélioration qu’il escomptait, je marquais un pallier, voire un recul, des progrès que j’avais réalisés. À chaque fois que je doutais de mes capacités à franchir un nouveau cap, non seulement mes douleurs augmentaient lors des exercices de kiné, mais tout se passait comme si j’étais soudain fossilisé. Et tout au contraire, dès que je me projetais à nouveau, certain que je pouvais encore faire un pas vers le reprise d’autonomie, je réalisais ce qui apparaissait à beaucoup comme impossible.
Mais s’il y a bien un mot qu’il faut bannir de son vocabulaire, c’est le mot « impossible. Et, « c’est trop difficile, je n’y arriverai pas », est la phrase qu’il faut s’interdire de prononcer.

Avoir confiance en soi 

C’est croire en ses capacités à réussir ce que l’on veut entreprendre, même si l’on n’a pas pu le faire la veille. Et pour cela, il n’est pas nécessaire de s’imposer un défi extraordinaire ; une petite action mentale ou physique suffit amplement.

On ne peut développer la confiance en soi que si on s’aime inconditionnellement, quel que soit l’état physique dans lequel on se trouve ;
J’ai commis l’erreur d’aller jusqu’à abandonner mon corps tant il me faisait souffrir et ne voulait plus obéir. Il est si facile de s’évader lorsque l’on est abruti par les calmants. Je n’avais tellement plus de considération pour lui, que je le livrais aux mains du personnel soignant encore plus amorphe qu’il n’était en réalité.
Et puis, parce que l’on ne peut que réfléchir quand on est cloué dans un lit, j’ai fini par me rendre compte que mon corps n’était en rien le seul responsable de mon état. Ce sont des gestes anodins du quotidien, l’odeur du savon et de la crème à raser, le goût d’un gâteau, la douceur d’une caresse, … qui m’ont permis de me le réapproprier. Ce corps douloureux n’en était pas moins aimable pour autant).

– On ne peut développer la confiance en soi que si on est intimement convaincu d’être la personne la plus importante au monde à ses yeux ;
Car en vérité je vous le dis, à moins de s’appeler Jésus-Christ, les stratégies de sacrifice ne sont en rien porteuse d’avenir.
Et ce serait une mauvaise interprétation de croire que s’aimer soi-même est une forme d’égoïsme. Non ! C’est tout bonnement un acte primaire de survie.

– On ne peut développer la confiance en soi que si on se respecte soi-même et non pas si l’on a uniquement l’objectif de chercher le respect des autres.
Chercher à se faire aimer, ou encore à s’entendre dire « il a du courage », pour mieux s’effondrer lorsque l’on se retrouve à l’abri des regards, a tout d’une gloire éphémère ou d’une victoire à la Pyrrhus ; car quelle considération peut-on réellement avoir ainsi de soi-même, seul, devant le miroir de sa chambre ?
Bien se parler, se respecter, se féliciter, s’encourager … Voilà l’attitude à tenir. On ne peut pas à la fois se plaindre ou s’auto-flageller, et se demander d’aller mieux.

Quant au médecin, on peut tout à fait en changer s’il n’est pas le thérapeute adéquat, tant sur le plan technique que sur celui des relations humaines.
Ce n’est en rien tabou. Aujourd’hui encore, trop de personnes hésitent à prendre un 2è avis, redoutant ainsi les foudres du médecin de famille, ou persuadés que ce serait commettre non pas un crime de lèse majesté, mais tout au moins une infidélité. Mais ce n’est rien de tout cela. Quoi de plus normal que de chercher à se rassurer.
D’ailleurs, certains médecins le proposent naturellement lorsqu’ils s’aperçoivent que leur patient a un doute. Et même lorsqu’ils ne motivent pas leur souhait de demander un avis à un confrère, ne vous imaginez pas immédiatement qu’il n’est pas compétent. Lui également peut avoir des doutes, et ce serait plutôt une qualité de les admettre ou de reconnaître ses limites. Après tout, les médecins ne sont que des hommes et des femmes, et ils ne sont pas omniscience et infaillibles.
Si vous ressentez le besoin d’avoir un autre avis professionnel, faîtes-le, et dites-lui ! La transparence libère de bien des angoisses.
Pour rebondir sur la 1ère notion, « c’est toi qui guéris », on peut souligner qu’un bon médecin est en tout premier lieu un médecin qui, non seulement donne de la confiance à son patient, mais qui le convainc aussi qu’il va guérir ; qu’il en a la capacité, et de surcroît, que tout médecin qu’il est, il ne peut rien si son patient n’y croit pas !

Il en va de même pour la plupart des traitements. Au pire, s’il n’en existe pas d’autres, on peut demander à ce qu’il soit adapté pour que soit mis au point le cocktail qui conviendra le mieux. Un traitement ne se subit pas, il se choisit. D’ailleurs, rares sont les médecins qui les imposent : ils le proposent, et il ne faut pas le voir uniquement comme une façon élégante pour eux de se libérer de toute responsabilité.
Un traitement, qu’il soit allopathique, issu d’une médecine complémentaire, parallèle, ou constitué du mix des trois, doit toujours être pris comme l’opportunité d’une décision qui incombe au patient.

Parfois, je me demande pourquoi les gens s’en remettent aux médecins sans avoir un minimum d’esprit critique.
Ne trouvez-vous pas étonnant qu’il soit d’usage de faire bien plus attention quand on choisit une voiture, ou même un salon de coiffure ? On s’informe, on compare, on évalue les performances ou les savoir-faire, et l’on n’hésite pas à évaluer les compétences du vendeur ou du coiffeur lui-même.

Ignorer les statistiques

Et puis, il y a la confiance dans les traitements que confèrent, ou pas, et assez bizarrement les statistiques. Nous vivons à une époque où les chiffres comme les sondages sont devenus les oracles de la modernité. Mais s’il y a bien une chose qu’il faut retenir, c’est que l’être humain n’est pas une statistique.
On ne doit pas croire en des pronostics qui s’appuient sur des statistiques. On ne doit pas croire en des échéances évaluées d’après de vulgaires moyennes.
Chaque être est unique. Chaque être est différent.
Regardons autour de nous ! À chaque fois qu’un patient demande combien de temps il lui reste pour garder l’usage de ses jambes, avant de perdre la tête, ou même avant de mourir, comme par hasard, où comme si celui à qui on a posé la question avait un don de double vue, la plupart du temps le pronostic tombe juste. Et pourquoi cela ? Bien évidemment à travers l’expérience du médecin acquise sur les différents cas qu’il a eu à traiter, et par les moyennes calculées par l’ensemble du corps médicales. Oui, des moyennes ! Et puis surtout, on oublie que le cerveau enregistre la réponse donnée par une personne dont le jugement est trop souvent considéré comme infaillible. Résultat, le cerveau se programme pour respecter l’échéance.
Ce n’est pas parce qu’une chose est certaine à 60, 80 ou même 90 %, qu’elle va obligatoirement se réaliser. Or, le pire n’est jamais certain. Posons-nous donc plutôt la question suivante : Suis-je vraiment sûr à 100% que cela va m’arriver ? Dans tous les cas, la réponse sera « non ». Alors, pourquoi chercher à se convaincre qu’elle va absolument se réaliser ?
Le minimum pour espérer aller mieux, c’est tout simplement d’y croire.

Beaucoup trop de personnes perdent tous leurs moyens à l’annonce du diagnostic. Elles le ressentent comme un coup de massue asséné sur la tête.
C’est bien naturel d’en être affecté « sur le coup ». Mais n’avez-vous pas remarqué que très nombreuses sont les personnes, et peut-être vous-même, qui ont le sentiment que tout vient brutalement de s’écrouler, pour longtemps, ou définitivement. Le danger est que cette sensation perdure, et qu’elles se persuadent que leur vie vient tout simplement de basculer d’une manière irréversible. Car le phénomène est à la fois psychologique et physiologique. Ces personnes s’installent dans un mal-être profond qui peut très vite s’apparenter à une véritable détresse. Et il est désormais prouvé que le stress, la peur et l’anxiété sont des inhibiteurs qui agissent sur l’efficacité des processus vitaux. J’ai observé deux types de réactions contraires qui conduisent pourtant au même résultat : une totale perte de confiance. Toutes deux ont trait à la communication sur la maladie : le manque ou le trop plein d’informations. Il s’agit dans les deux cas d’une vision tronquée ou erronée. L’avènement d’internet est en ce sens une vraie plaie. Que croyez-vous trouver sur internet, sinon le pire. Que croyez-vous retenir à l’annonce d’un chiffre, d’un pourcentage, ou d’un scénario d’évolution, sinon le moins bon.
Malheureusement, quand le diagnostic est posé et communiqué au malade, nous sommes trop souvent influencés par une croyance négative parfois doublée d’une communication désastreuse. L’effet est si souvent ravageur qu’avec une perte de confiance au moment le plus critique, on peut constater chez beaucoup de personnes une aggravation immédiate des symptômes.
Et que dire de la fréquence des campagnes de dépistage, ou des examens de contrôle, qui plonge régulièrement les patients pourtant en rémission dans une situation d’angoisse et de perturbation de leur confiance …

La sclérose en plaque touche 1 personne sur 1000 soit 0,12% de français. Elle se déclare pour 75% chez les femmes (1 homme pour 3 femmes). Donc, si mon calcul est juste, 0,03% d’hommes français. Elle apparait pour 75% avant 25 ans. Je suis un homme et le diagnostic a été posé lors de mes 43 ans !
==> À en croire les statistiques, la probabilité était vraiment faible pour que je contracte cette maladie.
==> À en croire internet, et les déclarations des médecins, l’évolution de cette maladie est à sens unique. À moins d’avoir la chance de ne connaitre qu’une seule poussée, ce que l’on ne sait d’ailleurs pas expliquer, la fin est inéluctable : au mieux, le fauteuil roulant.
J’ai attendu deux ans avant qu’un médecin me regarde droit dans les yeux et me dise qu’un jour je remarcherai. Heureusement pour moi, alors que j’étais grabataire, j’y ai cru au bout de 3 mois.

Voilà pourquoi je me plais à répéter à tous ceux qui me parlent d’une échéance, corroborées par des statistiques, cette savoureuse citation : « Il y a 3 sortes de mensonges : les petits mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques » (Benjamin Disraeli – 1878 1er ministre de Grande-Bretagne).

Vous vous sentez incapable de penser à tout cela et d’appliquer ces conseils ? Qu’à cela ne tienne ! Si vous manquez de confiance en vous, la meilleure des recettes est de faire comme si vous aviez confiance en vous ! Et pendant que vous y êtes, si vous souhaitez guérir … Comportez-vous comme si vous étiez guéri !
Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse d’une mauvaise blague. Cet ultime recommandation s’appuie sur la théorie psychologique suivante : les pensées se déclenchent après que le corps ait agit. Et non l’inverse (voilà en partie pourquoi la kinésiologie fait une entrée remarquée dans certains hôpitaux).

 

Témoignages :

« Pour le premier point, je sais ( sans toujours l appliquer ) que mon corps ne peux aimer et accepter un médicament, si dans ma tête je ne l accueille pas de manière positive. Pour les médecins , pas de soucis, ce sont des soigneurs à la base, par choix, et des hommes avec leur forces et leurs faiblesse, pas des Dieu, ils font de leur mieux pour nous, avec ce qu’ils sont …et ce qu’ils ont appris. Pour moi même …. Là j’ai du boulot… Vous me faites toucher un point sur lequel je doit travailler, être plus bienveillante avec moi même ». D.

La confiance en moi, c’est mon gros souci et pas seulement face à la maladie ! ». G.

Jusqu’ici je n’avais pas réalisé à quel point j’avais baissé les bras au moment où mon médecin m’a annoncé que j’avais une tumeur. Pour lui c’était un diagnostic comme un autre pour moi ça a été un véritable coup de massue ». L.

« Quand j’ai consulté internet pour comprendre ce que c’était un mélanome, j’ai cru vomir et les images sont restées longtemps ancrées dans ma tête ». P.

…

Lorsque vous vous serez imprégné(e) de cette 2ème notion, je vous invite à découvrir la 3è, “Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes”, en cliquant sur le lien.

Vous souhaitez découvrir en intégralité les 7 notions à bien assimiler pour mieux vous engager sur votre chemin de guérison ? Cliquez sur ce lien

*****

Cette page est un extrait du texte intégral paru sous ISBN 978-2-9559979-0-1

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