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1ère des 7 notions : “C’est toi qui guéris”

1. C'est toi qui guéris

“C’est toi qui guéris” : En bref 

  • Ne pas déléguer sa guérison au corps médical
  • Ne pas déléguer sa guérison au seul pouvoir des médicaments
  • “Vouloir” guérir, absolument !

Au même titre que de se résigner a des conséquences dramatiques, la guérison est une chose bien trop importante pour se contenter de la déléguer. Quant à la volonté, c’est une chose bien plus complexe qu’il n’y parait en premier lieu. D’ailleurs, Hippocrate demandait déjà en son temps à tous ceux qui venaient le consulter : « Qu’es-tu prêt à abandonner pour guérir ? ».

 

“C’est toi qui guéris” : En savoir plus

Se résigner, tout comme déléguer sa guérison, revient à abandonner son destin aux mains d’autres personnes, et à laisser le champ libre à des facteurs externes non maîtrisés.
Si je devais être provocateur, j’écrirais qu’un médecin n’a jamais guéri personne, et que ne pas choisir en conscience de guérir revient à se laisser mourir dans d’autres bras. C’est un peu brutal, mais c’est exactement cela !

Ne pas déléguer sa guérison au corps médical

Un médecin peut réunir des conditions favorables pour aider un malade à guérir, mais il ne le fera pas à sa place. Les médicaments qu’il prescrira représente le starter qui fait démarrer un moteur froid. Dans certains cas, ils offriront au corps le répit nécessaire pour qu’il se reconstruise. En d’autres termes, ces substances chimiques d’appoint vont permettre aux cellules de votre corps de mieux se mettre en action pour éradiquer le mal.
Mais, tout comme un entraîneur, tout comme son préparateur physique, qui ne pourront pas courir, sauter, nager, jouer, …, et remporter une victoire à la place d’un sportif, la meilleure équipe médicale ne pourra guérir un malade. Elle pourra le mettre dans les meilleures conditions qui soient ; elle pourra lui prodiguer les meilleurs soins ; mais c’est tout ! Le gros du travail restera celui que votre corps, votre mental, et votre esprit, effectueront.

Mais voilà ! Nous n’avons pas été éduqués de la sorte. Tout comme j’y croyais dur comme fer, la majorité des personnes sont persuadées que leur médecin et les traitements médicaux sont tout puissants. Dès l’enfance, on nous a inculqué (avec la plus grande bienveillance) le schéma suivant : tu es malade, je fais venir le médecin, il pose un diagnostic, il te prescrit des médicaments, et … Tu guéris !
C’est ainsi que toute leur vie la plupart des gens suivent les traitements en étant convaincus que ceux-ci les guériront. Et ça marche ! Sûreté du diagnostic ? Effet des traitements ? Effet placebo ? Réponse immunitaire adaptée du malade ? Certainement tout cela, et souvent tout à la fois.
Mieux encore, avec la prise systématique de vaccins, on se persuade inconsciemment que l’on peut échapper à tout ce qui est vraiment dangereux.
Les années passant, un processus malsain s’installe : les malades sont dépossédés petit à petit du pouvoir d’influer sur l’évolution de leur maladie.
Alors, lorsqu’on leur annonce qu’il s’agit d’une pathologie grave, d’un cancer, ou d’une maladie auto-immune, enfin, d’une maladie que le corps médical n’est pas certain de pouvoir guérir, et que le traitement est associé d’une probabilité de réussite (ou d’échec), les croyances s’effondrent. Le patient est alors plongé brutalement dans l’espérance qu’il aura tiré le bon numéro. Pour peu qu’on lui parle de maladie génétique, il s’imagine totalement impuissant et placé devant une roulette de casino.

Ne pas déléguer sa guérison au seul pouvoir des médicaments

De la même façon qu’un patient peut déléguer entièrement sa guérison à son médecin, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes absolument convaincues que leur salut ne pouvait venir que de la découverte, d’une nouvelle molécule, d’un nouveau protocole thérapeutique, d’une intervention chirurgicale expérimentale, ou encore de l’immense espoir qu’un jour les greffes de cellules souches seraient la réponse à toutes les maladies auto-immunes.
Fortes de cette aspiration, certains attendaient passifs au point de ne plus se rendre à leurs séances de rééducation, d’autres parcouraient le monde, prêts à se lancer dans des aventures à hauts risques. Parfois, leur seule limite était le manque de ressources financières. J’ai même un compagnon d’infortune, totalement paralysé, qui m’a demandé un jour de tester pour lui l’absorption régulière de pilules de Viagra, au prétexte qu’il avait entendu quelque part qu’il s’agissait d’un médicament efficace pour les gens atteints de sclérose en plaque. Et je n’avais aucun souci à me faire, m’avait-il dit, il disposait d’une filière sûre pour m’approvisionner en quantité !
Poussée à l’extrême, ce type de croyance empêche le cerveau et les défenses immunitaires de se mettre en action. Pour m’être frotté à la recherche désespérée de nouveaux traitements et de nouvelles médecines, je peux témoigner aujourd’hui que la frontière entre un comportement extrême et la recherche d’un mix personnalisé, est diablement mince.
(Ah, j’allais oublier. Bien évidemment, je n’ai pas accepté le traitement intensif de Viagra) !

Il est compliqué de se débarrasser des modèles ancrés au plus profond de notre cerveau. Ils le sont encore plus lorsqu’ils s’appuient sur l’exemple de nos aînés, ou d’êtres chers, ou encore sur des dogmes communément admis tels les progrès de la science, ou d’autres systèmes de valeurs de la société.
Dans ces conditions, les remettre en cause est une souffrance supplémentaire à celles que la maladie nous inflige. Et cette souffrance est d’autant plus forte lorsqu’elle implique des idées dérangeantes. De surcroit, l’idée que je puisse être pour quelque chose dans l’origine de la maladie, surtout lorsqu’elle est neurologique, est bien moins confortable que d’entendre que la cause est génétique. Outre la peur classique du changement, admettre que je puisse être acteur de ma guérison en changeant ma façon de penser et de vivre, induit le fait que je peux aussi être, par mon mode et/ou mes choix de vie, responsable de l’état dans lequel je me trouve.

Quoiqu’il en coûte, il faut choisir de guérir en prenant conscience que, « C’est toi qui guéris ».
Toi, qui dois agir et comprendre, de la même façon que lorsque tu manges, c’est toi qui digères ta nourriture (temporelle ou céleste). C’est ton organisme qui dois assimiler les médicaments que tu prends. C’est toi, et toi seul, qui dois réaliser les changements de vie qui s’imposent. Tout cela, personne ne pourra le faire à ta place !
Et de surcroit, c’est toi qui guéris pour toi-même : on choisit de guérir pour soi, et non pour des raisons exogènes (faire plaisir à son entourage ou à son médecin, subvenir aux besoins de sa famille, …)
Je crois fermement que prendre conscience d’avoir à tenir le premier rôle dans l’acte de guérison, confère un espoir inouï de s’en sortir.

“Vouloir” guérir, absolument !

Les prises de conscience précédentes, si primordiales soient-elle, ne sont pas suffisantes. Encore faudra-t-il que vous vouliez guérir.
Pour illustrer cette affirmation volontairement provocatrice, j’adore citer cette phrase de Saint Augustin tirée de l’Évangile : « JC lui-même ne pouvait rien faire pour ceux qui l’écoutaient ».
Et oui, il leur fallait y croire. C’était bien un minimum, car la guérison se niche bel et bien dans la conscience.
Vouloir guérir … Je vous entends déjà balayer cette phrase d’un revers courroucé de la main : « Mais bien sûr que je veux guérir ! »

Arrêtez-vous tout de même quelques instants sur cette phrase. Elle recèle deux idées sous-jacentes qu’il n’est pas agréable d’évoquer. Et pourtant…
En premier lieu, beaucoup de personnes ne désirent pas vraiment être guéries. La plupart ne sont à la recherche que d’une rémission partielle ou d’un soulagement passager. C’est choquant ? Oh que non ! Le processus de guérison est trop douloureux. Je peux en attester, tant je l’ai vécu et continue de le vivre dans mon quotidien. Je pourrais également citer ici bon nombre de mes compagnons d’infortune qui, devant trop de fatigue et de douleurs accumulées, après les coups de buttoir de la maladie, ou lors des séances de rééducation, ont tout simplement capitulé.
En second lieu, (et à cet instant je me protège mentalement des réactions violentes et horrifiées de votre part, chers amis lecteurs), il faut être prêt à renoncer à tous les avantages que confère le statut de malade.
Je vous le garantis, qu’ils soient conscients ou inconscients, il y en a bien plus que ce que vous pourriez croire aux premiers abords : Être malade attire l’attention bienveillante et même la pitié des autres ; être malade confère un statut privilégié qui libère des tâches quotidiennes déplaisantes ou décharge de certaines responsabilités ; être malade permet dans certains cas de rester chez soi plutôt que de se rendre au travail ; être malade permet de toucher une pension ; …

Hippocrate qui, vous le conviendrez aisément n’a pas dit que des bêtises, demandait déjà en son temps à tous ceux qui venaient le consulter : « Qu’es-tu prêt à abandonner pour guérir ? ».
À quelqu’un qui un jour me répondait hâtivement à cette question, « Moi, je donnerais tout pour guérir !», j’ai demandé en retour, « mais encore, quoi précisément ? ». Alors, devant l’expression de son regard, j’ai su que son travail d’abandon ne faisait que commencer.

Et vous, qu’êtes-vous prêt à abandonner ?

 

 

Témoignages :

« Je n’ai pas été long à m’avouer ce que j’avais du mal à abandonner. Et en même temps, je me suis rendu compte que cela va être difficile de le faire … » P.

« J’ai été choquée par la question du « vouloir » guérir. Et puis j’ai réalisé que ce n’était pas le cas pour mon mari. Ça a été compliqué pour moi de lui dire et encore plus pour lui de l’entendre. Il va certainement lui falloir du temps ». X.

« Moi aussi j’ai été longtemps dans l’espoir de l’arrivée d’un médicament miracle avant de me mettre dans la tête qu’il était inutile d’attendre pour me mettre à aller de l’avant ». C.

« Les médecins deviennent dans l’ensemble ” plus ouverts ” à la prise en charge personnelle. En 6 ans, j ai pu constater une vraie différence ». D.

” Je me suis dit que les médecins s’étaient appropriés la connaissance en brûlant énormément de sorcières. Donc je me devais de relativiser la confiance qu’ils (les médecins) avaient de savoir que j’allais mourir dans un an ou deux. Et puis je me suis rappelé que des personnes mourraient du cancer et d’autres, à qui on promettait six mois de vie, s’en sortaient plus vivants que jamais… » J.

…

 

Lorsque vous vous serez imprégné(e) de cette 1ère notion, je vous invite à découvrir la 2è, “Avoir confiance”, en cliquant sur le lien.

Vous souhaitez découvrir en intégralité les 7 notions à bien assimiler pour mieux vous engager sur votre chemin de guérison ? Cliquez sur ce lien

*****

Cette page est un extrait du texte intégral paru sous ISBN 978-2-9559979-0-1

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