header parallax image
Mission Guerison
  • POUR LES MALADES
    • Les 7 notions
    • Introduction
    • C’est toi qui guéris !
    • Avoir confiance
    • Ni une fatalité, ni un combat aveugle : écouter les symptômes
    • Changer, ici et maintenant, et s’aligner sur ses valeurs
    • Faire des projets et se fixer des objectifs
    • Être optimiste et positif
    • Nous ne sommes pas seuls
    • En conclusion
  • POUR LES AIDANTS
    • 7 Réflexions (en résumé)
    • Pour approfondir les 7 réflexions
  • TÉMOIGNAGES
    • Pascal : tout est possible !
    • La victoire d’Alice sur une maladie auto-immune
    • La déclaration de Xénia à Joany
    • De l’autre côté du miroir : le témoignage de Renate
    • La poésie d’Ann pour exprimer sa résilience
  • L’Association
    • Pourquoi une association ?
    • Les statuts
    • L’initiateur du projet
    • L’esprit du site
  • Nous rejoindre
  • Contact
  • POUR LES MALADES
    • Les 7 notions
    • Introduction
    • C’est toi qui guéris !
    • Avoir confiance
    • Ni une fatalité, ni un combat aveugle : écouter les symptômes
    • Changer, ici et maintenant, et s’aligner sur ses valeurs
    • Faire des projets et se fixer des objectifs
    • Être optimiste et positif
    • Nous ne sommes pas seuls
    • En conclusion
  • POUR LES AIDANTS
    • 7 Réflexions (en résumé)
    • Pour approfondir les 7 réflexions
  • TÉMOIGNAGES
    • Pascal : tout est possible !
    • La victoire d’Alice sur une maladie auto-immune
    • La déclaration de Xénia à Joany
    • De l’autre côté du miroir : le témoignage de Renate
    • La poésie d’Ann pour exprimer sa résilience
  • L’Association
    • Pourquoi une association ?
    • Les statuts
    • L’initiateur du projet
    • L’esprit du site
  • Nous rejoindre
  • Contact

3è des 7 notions : “Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écoutez les symptômes”

3. Écouter les symptômes

Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes” : En bref

Il s’agit d’accepter la maladie et de l’accueillir, non pas comme une fatalité, mais comme une simple réalité. Il faut la reconnaitre et l’accepter en lâchant prise sans sombrer dans le déni. Ensuite, il est nécessaire de décrypter et comprendre le sens de cette maladie en écoutant les symptômes. Leur interprétation permet de mieux identifier la nature des problèmes à régler.
Tout ceci avait déjà été remarquablement compris par les médecines ancestrales.

Dans bien des cas le tour de passe-passe, qui consiste à éradiquer des symptômes au plus vite, ne garantit en rien la disparition du problème qui peut être stocké par le cerveau et réapparaître plus tard.

 

“Ni un combat aveugle, ni une fatalité : écouter les symptômes” : En savoir plus

Combien de fois ai-je entendu un vocabulaire guerrier du type : « Il se bat bien contre sa maladie » ? Et bien cette phrase porte en elle deux erreurs absolues :
1/ Combattre la maladie, c’est entretenir et démultiplier toutes sortes de tensions et d’émotions négatives. Focaliser son attention sur sa manifestation comme sur les douleurs qu’elle génère revient à les nourrir et à leur donner plus de force, tandis qu’une telle déperdition d’énergie contribue à l’augmentation de la fatigue du corps et de l’esprit.

La maladie n’est pas un ennemi à combattre sur un ring imaginaire. Il est bien plus productif de rassembler toute son énergie au service de la guérison, plutôt que de dilapider son capital vital en alimentant une colère stérile.
Combattre la maladie, c’est contribuer à lui donner plus d’importance qu’elle n’en a. Et elle en a déjà beaucoup trop !

Pour mieux faire comprendre ce phénomène, je cite souvent le cas des maux de tête.
N’avez-vous pas remarqué que lorsque l’on a un mal de tête, le fait de se polariser sur le siège de la douleur rend celle-ci plus forte ? Et au contraire, en détournant l’attention du cerveau pour éviter qu’il se focalise sur la zone de douleur, elle s’atténue, voire même elle disparait pour peu que notre capacité de concentration soit pleine et entière. Cette réalité est particulièrement démontrée chez ceux qui appliquent régulièrement les techniques de sophrologie, ou qui pratiquent la méditation.

Si ce n’est pas une adversaire, elle n’est pas non plus une amie ou une alliée. Et oui, ni ennemie, ni copine, ni je ne sais quel animal féroce apprivoisé (j’ai malheureusement vu cette projection à plusieurs reprises).
Ce n’est pas non plus la marque du Destin, même si quelques-uns se persuadent d’en être victime, dès qu’ils entendent le mot « héréditaire ». Non ! « Seules 15% des maladies neurologiques sont d’ordre génétique » (Dr David Servan-Schreiber).
Et n’en déplaise à certains, il ne s’agit pas non plus d’une fatalité, d’une punition, ou d’une malédiction (ou alors dans de très rares cas dont je n’ai personnellement pas été témoin …).

Ni un combat, ni une fatalité, mais alors, qu’est-ce que c’est ?! Et quelle attitude adopter ?
Il s’agit d’accepter la maladie et de l’accueillir comme une simple réalité. Une réalité qui ne nous appartient pas.

2/ La plupart des gens s’approprie la maladie jusque dans leur vocabulaire. Ce n’est pas une maladie ; c’est leur maladie. Une erreur qui s’imprime profondément dans le cerveau à force de répétition.
Ne pas s’approprier une maladie, cela commence par apprendre à ne pas dire, MA ou SA maladie. Car il est terriblement dévastateur de s’identifier à elle.

Dans le prolongement de cette constatation, je me suis toujours vivement opposé à ce qu’un Professeur, si brillant soit-il, parle en ces termes à ses internes lorsqu’il entrait dans ma chambre d’hôpital : « Ici, on a une SEP rémittente progressive ». Outre le manque de politesse évident, j’ai toujours refusé d’être une maladie pour rester avant tout, moi ; un être humain.

Alors, bien sûr, un patient est atteint de telle ou telle maladie. C’est un fait. La maladie est, tout simplement ! Il faut la reconnaitre et l’accepter en lâchant prise sans sombrer dans le déni (le déni est une forme d’insouciance qui permet au mieux de survivre quelques temps, mais pas de se mobiliser entièrement pour guérir).
Personnellement, je l’ai compris bien tard. C’est entre autres choses le déni, puis le sentiment d’avoir l’obligation de « mettre ma famille à l’abri du besoin », ensuite l’incarnation d’un combat héroïque, et enfin l’installation dans le statut unique que me conférait une maladie intéressante à étudier pour le corps médical, qui m’ont conduit à une totale paralysie, et m’ont demandé par la suite de longs efforts pour me rétablir.

Lorsque l’on a réussi à faire ce travail d’acceptation, il est nécessaire de passer à l’étape suivante et de décrypter les symptômes pour comprendre le sens de cette maladie. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, les symptômes ne doivent pas être considérés uniquement comme les manifestations extérieures quelconques d’un déséquilibre intérieur. Ce ne sont pas non plus des programmes inventés par le cerveau dans l’unique but de créer un handicap ou de conduire à une mort certaine. Ce sont des programmes qui tentent de mettre en œuvre des actions de survie ! Ainsi, l’interprétation des symptômes permet de mieux comprendre la nature des problèmes à régler. Il s’agit du fameux : « le mal a dit », (j’aurai l’occasion de revenir sur ce que l’on appelle « le langage des oiseaux »).
Quand le cerveau reptilien n’a plus la capacité, ni d’absorber, ni de se débarrasser d’un stress, d’un choc psycho-émotionnel, ou d’un traumatisme, (que le cerveau limbique et le cortex ont eux-mêmes évacué vers lui), sa seule possibilité de communiquer lorsqu’il ne peut plus rien gérer est de créer une maladie. Il existe des peurs et des émotions si violentes qu’elles deviennent des poisons aussi puissants que l’arsenic. Ainsi, les causes les plus fréquentes à l’origine des graves maladies sont les conflits de la vie, les stress vitaux, les peurs ou émotions violentes et non maitrisées, …, tout ce qui participe à la déstabilisation du moi et à la perte du sens de la vie. L’origine d’un conflit peut être une séparation douloureuse, une profonde vexation ou une frustration intense, une association ou une identification à autrui ou à ce que vit une personne proche, … Ce sont des chocs auxquels nous n’avons pas pu trouver de réponse et qui créent un état obsessionnel qui nous fait inlassablement ressasser une situation qui nous semble inacceptable.
Malheureusement, ou heureusement, nous ne sommes pas égaux devant l’assimilation de ces chocs. Une même émotion peut glisser sur une personne, comme elle peut s’incruster chez une autre jusqu’à dégénérer en une véritable névrose.

Le corps n’est pas simplement un formidable instrument qui nous permet de jouer la grande symphonie que représente notre vie. Il enregistre également toutes nos expériences et nos ressentis : les émotions, les sentiments, … ; tout ce que nous vivons, du merveilleux au plus désagréable. Le cerveau saura gérer et se débarrasser de nombreuses expériences douloureuses, mais certaines resteront gravées à jamais, et parfois à notre insu. Et lorsqu’il ne pourra plus les stocker impunément, ou quand il estimera qu’elles représentent un danger lié à sa survie, il tentera de s’en débarrasser en indiquant une hypothétique issue, dans un langage qui lui est propre, par des symptômes et des douleurs.
Le mécanisme est ici sommairement expliqué, mais je vous conseille de lire le livre du Dr Servan Schreiber « Guérir » si vous voulez en savoir plus. Et pour les plus courageux, vous pouvez plonger dans les écrits de Freud autour de ce qu’il appelle « le principe de décompensation ».

L’interprétation de ces symptômes permet d’identifier, le, ou les conflits intérieurs que nous n’avons pas « digérés ». Les symptômes sont créés pour mettre en lumière la nature du conflit et nous mettre sur la voie de sa résolution. Il est alors primordial de les identifier, de remonter à leur origine, et de mesurer leur évolution.
Les médecines ancestrales avaient remarquablement compris que le psychisme, le cerveau et le corps (les organes) étaient synchronisés et en constante relation.
Ainsi, un choc psychique ne peut être sans répercussion sur le mental et sur le corps. Ce phénomène biologique est beaucoup moins bien intégré par la médecine moderne qui sacrifie aux exigences d’un monde gouverné par le souci d’une rapide réussite. Celle-ci s’attache à traiter les symptômes à l’aide d’une pharmacopée toujours plus fournie, afin de chercher à les faire disparaitre et à calmer les douleurs, dans le souci d’une efficacité maximale et dans un délai ultra-court.
Néanmoins, tous les médicaments ne doivent pas être rejetés en bloc. Les énormes progrès réalisés en médecine apportent des solutions pour atténuer les crises, pour gagner du temps, et apporter du répit à un corps en souffrance.
Cependant, ils ne doivent pas servir à étouffer un feu qui couve. Il en existe de plus dangereux que d’autres qui désamorcent le processus de guérison. La cortisone, par exemple. La cortisone prend le pas sur le système immunitaire et lui donne l’illusion qu’il n’a pas besoin de se mobiliser. Ce genre de médicaments ne fait qu’éteindre la sonnette d’alarme actionnée par le cerveau. Ils représentent un paradoxe vénéneux.

Pour comprendre la différence entre médecine moderne et médecines « souches », l’image de l’application informatique qui « plante » est idéale : lorsqu’un bug apparait, le réflexe de l’utilisateur lambda est d’utiliser la fonction « forcer à quitter », ou plus brutalement encore, d’éteindre et de rallumer l’ordinateur. Dans bien des cas le tour de passe-passe réussit, mais ceci ne garantit en rien la disparition du problème qui peut être stocké et réapparaître plus tard.
C’est une question de bon sens : le cerveau a programmé une maladie chronique, neurologique, et/ou auto-immune (les globules blancs s’affolent et ne reconnaissent plus les cellules saines au point de les attaquer, ou à l’inverse, il ne les distingue plus des cellules virales).
Ceci vous semble peu crédible ? Voici quelques exemples du plus simpliste à certains plus élaborés ; mais tous décrivent bien ce que veut dire « le mal à dit » :
– N’avez-vous pas remarqué que, très souvent, les gens qui se plaignent d’avoir mal au dos, sont précisément ceux qui vous confient en aparté, « en avoir plein le dos » …
– Un problème de peau est souvent déclenché par un conflit de séparation ou un problème de communication (sa gravité dépendra de l’intensité du conflit et de sa genèse) …
– L’existence et la localisation d’un cancer est fortement explicite. Par exemple, une femme se sentant abandonnée, et qui voit s’écrouler son idéal familial, après avoir appris son infortune conjugale aura tendance à développer un cancer du sein …
– L’origine de la sclérose en plaque et de la paralysie des membres inférieurs sont liées à un conflit né d’une situation insupportable à laquelle on ne peut échapper. Et très souvent, les symptômes redoublent lorsque le patient ne retient de cette maladie que le mot « incurable » et le fait que « l’on ne sait pas d’où cette maladie vient » …
– Une embolie pulmonaire, une asphyxie sont souvent la conséquence d’une peur panique. Une peur si violente qu’elle nous a littéralement coupé le souffle ou plongé en apnée lorsqu’elle est survenue. La respiration étant vitale, le cerveau l’a identifiée comme un danger de mort imminent qu’il reproduit …

Ainsi on a pu observer que le ressenti subjectif profond d’une personne provoque l’activation d’une certaine zone du cerveau. Celle-ci va induire la partie du corps qui sera touchée : la peau, un organe, les tissus osseux ou musculaires, … Et lorsque nous n’entendons pas le message envoyé par notre inconscient, les conséquences physiologiques deviennent de plus en plus violentes.
Vous avez encore du mal à accepter l’inter relation entre le corps, l’esprit et le mental ? Vous êtes trop cartésien pour y adhérer ? Et bien, raisonnons quelques instants ensemble :
Quand vous avez peur, il s’agit bien d’une émotion qui provient de votre cerveau. Ce sont pourtant des signaux corporels qui indiquent l’arrivée de cette sensation. Ne s’agit-il donc pas de signaux physiques et physiologiques ? Gorge serrée, boule au ventre, cœur qui cogne à se rompre, souffle court, mains moites, maux de tête … Je suis sûr que ces symptômes vous parle.

Le cerveau est un studio d’enregistrement : rappelez-vous que le corps a une mémoire. N’est-ce pas si étonnant puisque nous sommes constitués de 70% d’eau et comme vous l’avez tous appris en cours, l’eau a de la mémoire. Et bien, nos cellules mémorisent tout ; absolument tout. Et pour les traumatismes psychologiques, des programmes de protection et de réaction sont constamment élaborés et greffés les uns aux autres. Le cerveau crée des épissures et les greffe les unes aux autres en multipliant des analogies parfois difficiles à décoder.

On s’aperçoit très régulièrement que, pour accompagner un processus de guérison, il est nécessaire de changer quelque chose, (voire beaucoup de choses), dans sa façon de vivre. En reprenant l’image de l’ordinateur, nous pourrions dire qu’il est nécessaire de changer de logiciel. Il est nécessaire de penser autrement sa vie.
Il n’est pas toujours aisé de découvrir quelle est l’origine du trouble psychologique. Parfois, il est multicausal, parfois on sait de quoi il s’agit, mais on ne veux pas le reconnaitre. Néanmoins, c’est en décryptant le scénario que le cerveau a créé, et en examinant la nature et les conséquences des symptômes, que l’on comprendra mieux dans quelle direction se tourner.

 

Témoignages :

« J’ai halluciné en lisant l’interprétation des symptômes et en faisant le lien avec mon histoire ! ». K.

« Vous avez raison. Je me suis plus épuisée en essayant de combattre l’injustice d’avoir un cancer de l’utérus plutôt que de penser à surmonter cette épreuve ». T.

« Le livre « guérir » de Servan-Schreiber a été pour moi une révélation. Pas étonnant qu’il ait été vendu à plus de 3 millions d’exemplaires! ». G.

« Avec la cortisone j’ai cru que je m’en sortirais. Résultat : elle m’a fait prendre 12 kg et n’a fait que reculer l’échéance. Que de temps perdu avant de prendre conscience de me prendre en main ! » P.

…

Lorsque vous vous serez imprégné(e) de cette 3ème notion, je vous invite à découvrir la 4è, “Changer et s’aligner sur ses valeurs”, en cliquant sur le lien.

Vous souhaitez découvrir l’intégralité des 7 notions à bien assimiler pour mieux vous engager sur votre chemin de guérison ? Cliquez sur ce lien

 

*****

Cette page est un extrait du texte intégral paru sous ISBN 978-2-9559979-0-1

Tweetez
Partagez
Partagez

Leave a Response

Notions complètes

L'intégralité des 7 notions complètes

Télécharger

Rechercher

Les Articles classés par “Notions”

  • 1. Guérir36
  • 2. Avoir confiance45
  • 3. Écouter les symptômes28
  • 4. Changer maintenant33
  • 5. Faire des projets26
  • 6. Être optimiste52
  • 7. Pas seuls36
  • Aidants34
  • Autre catégorie7
  • Ne pas se résigner1

Étiquettes

accompagnant accompagnants Action aidant aidants Amour Bonheur cancer Cerveau changement changer Confiance corps Croyances empathie entourage espoir esprit Foi guérir guérison handicap isolement Joie malades maladie mental Médicaments objectifs Optimisme persévérance physique Plaisir positif Projets résilience Santé sclérose en plaque soi stress symptômes Témoignage valeurs Vie émotions
Merci pour votre soutien !
Copyright © 2017 Mission Guérison - Tous droits réservés - Accro-Web - Agence Marketing Digital