7 Messages destinés aux aidants (en résumé)
Les aidants sont parfois si troublés, qu’ils perdent leurs moyens face à une situation qui survient sans qu’ils n’aient pu l’anticiper. D’ailleurs, elle reste compliquée, même lorsque l’on a pu s’y préparer. Et ceci est fort compréhensible.
Parce que nous avons vécu ces moments difficiles, et que nous avons recueilli de nombreux témoignages, voici quelques pistes de réflexions qui pourraient leur être utiles.
1 – Ne pas se résigner – Oser très vite le changement !
– Être prêt à se remettre en question
– Douter des diagnostics et des pires conclusions
– Être prêt à prendre des risques, et à tenter ce que les autres n’ont pas réussi à entreprendre et à faire.
– « Que ceux qui croient que c’est impossible ne gênent pas les autres qui essaient »
2 – Le malade reste une personne à part entière
– La perte de l’intégrité physique n’entraîne pas fatalement une sénilité précoce ;
– Éviter de se substituer à la capacité de décision d’un malade ;
– Veiller à ne pas débattre de « son cas » avec les médecins (ou toute autre personne) devant lui, comme s’il n’était pas présent dans la pièce.
3 – Former une équipe
Mettre en œuvre des rapports sains afin d ‘éviter les interférences :
– Entre le malade et l’aidant ;
– Au sein du cercle rapproché ;
– Au sein de l’entourage.
4 – Le couple … à trois : un élément capital à intégrer
– Intégrer que le couple évolue avec la maladie comme s’il s’agissait d’un mariage à 3 ;
– Se préparer au questionnement relatif à l’hypothèse d’une séparation ;
– Il n’y a pas de temps d’acclimatation à la nouvelle réalité qui s’est imposée ;
– L’accompagnant doit être prêt à changer son comportement
5 – Super-aidant a aussi ses faiblesses
– S’occuper de soi-même : pour continuer d’être utile, encore faut-il être tout simplement vivant et en bonne santé !
– Aider quelqu’un ne veut pas dire se sacrifier ou se mortifier.
– « Prendre soin de soi, c’est accepter d’aller mal de temps en temps » Alain Ferrant.
6 – L’Amour, c’est bon pour la santé
– L’expression d’un amour véritable et sincère vaut bien des médicaments !
– L’amour est un facteur accélérateur de guérison
– Exprimer de la pitié à un malade ne fait qu’aider celui qui en fait preuve.
7 – On ne peut aider quelqu’un qui ne le souhaite pas
– Certains malades ne sont pas disposés à se lancer sur le chemin de la guérison ;
– À moindre d’avoir une solide expérience et/ou une formation de psy, ne pas s’user à proposer de l’aide à un malade qui ne le souhaite vraiment pas
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